Ce qu’on a kiffé en 2016
A la rédac’, on adore explorer des villes à travers le prisme du street art, et on jette toujours un œil aux nouvelles pousse. Pour autant, on ne dénigre pas les précurseurs. Coup d’œil dans le rétroviseur à la découverte de notre best of art urbain de l’année.
« Pourquoi Lisbonne est devenue en quelques années le spot ultime ? Tout simplement parce qu’il y a une forte présence de bons artistes, de la place et du beau temps. En somme, toutes les conditions pour s’exprimer librement. Clé dans le contact, vitres ouvertes, prends place sur le siège arrière et admire ! »
Voici une street artiste japonaise qui célèbre les femmes. « Sensuelles, glamour et sexuellement libérées, les figures féminines évoluent dans un mélange de pop art, graffitis et esthétique traditionnelle japonaise. Elle apprécie pouvoir représenter la gente féminine et son énergie comme elle l’entend, et le public en redemande. »
« Hello, how are you ? Virginie entame la conversation. Entourées de 25 personnes étrangères, le street art tour, réalisé par Street Art Paris, se déroulera exclusivement en anglais. We can do it ! Pendant 3 heures, la pétillante guide ne va cesser de partager son enthousiasme pour l’art de rue dans un quartier éloigné des circuits touristiques traditionnels. Let’s go ! »
« Virtuose de l’art de rue depuis ses 14 ans, Hopare a depuis 26 ans, et une carrière internationale qui se dessine au gré de ses portraits et voyages. Il s’inspire des gens qu’il croise lors de ses périples, les prend en photos et armé de son téléphone portable, leur rend hommage sur un mur. Il a déjà trouvé sa patte, avec ses portraits colorés et graphiques aux traits fins et précis, et ne s’arrêtera pas en si bon chemin. »
Le musée du street art à Paris
« Depuis le 1er octobre, le premier musée du street art se trouve au sein de l’école informatique 42. En sillonnant entre les ordinateurs et étudiants acharnés, on pourra admirer, comme si l’on découvrait au détour d’une rue, les créations des plus grands noms : Banksy, Jeff Aérosol, Blu, JR, Invader, Shepard Fairey… »
« New Delhi, c’est le flux incessant de voitures, le bruit assourdissant des klaxons, l’air pollué et les odeurs d’épices. Mais depuis quelques temps, c’est aussi le street art. Direction Lohdi District, le quartier du street art par excellence. La création de ce district est le résultat de l’initiative de St+art India, une ONG d’artistes de rue qui a pour objectif de démocratiser l’art dans le sous continent indien.Ils collaborent avec le gouvernement pour des campagnes de prévention à l’hygiène. » Du street art humaniste !
« Le street artiste français dénonce la société et ses abus avec ses pochoirs. Nouvel ordre mondial, banquiers, dirigeants politiques, superpuissances mondiales, l’Etat d’urgence, tout le monde est dans le viseur de l’artiste subversif. Reflétant à chaque fois l’actualité, son art dénonce une société à double vitesse. Réalisé avec brio, les images sont brutes et tabassent tout ce qui énerve Goin. »
« Okuda, street artist espagnol, a investi une maison abandonnée afin de la sublimer et attirer les regards en la transformant en une chapelle multi-colorée. »
« Le street à Montréal est à l’image de ses habitants : paisible, chaleureux et poétique. Point d’agression visuelle ou de revendications parfois stériles, non ici c’est avant tout pour embellir la ville, égayer les murs, apporter de la couleur pour contraster avec le blanc de l’hiver. »
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