Vers un record pour Avatar 2 ?
“Grandiose”, “majestueux”, “chef d’œuvre »… La réception d’Avatar 2 est pour l’heure très positive autant par le public que par la presse. Quant au box-office, James Cameron éclate (encore) son propre record.
Nombreux sont ceux qui l’attendaient depuis 13 ans… Une longue attente qui a sans doute participé au raz-de-marée venu tout droit de Pandora. Sorti le 14 décembre, “Avatar : la voix de l’eau”, réalisé par James Cameron, bat des records et a déjà attiré 1,847 million de Français dans les salles obscures (contre 1,806 pour “Avatar”), fort d’un démarrage mondial estimé au 20 décembre à près d’un demi-milliard de dollars de recettes.
Pourtant, l’œuvre produite par Disney avec un budget de plus de 350 millions de dollars arrive dans un contexte post-Covid, marqué par l’inflation et l’essor du streaming, qui ont énormément fragilisé les salles de cinéma et changé les usages des spectateurs. Ce nouveau paysage a imposé une pression inattendue à l’équipe, devenue pessimiste, voire inquiète avant la diffusion du film.
« La pire affaire de l’histoire du cinéma ». Cameron n’y allait pas de main morte dans les colonnes de QG Magazine. “On a dépensé un fric fou : il faudrait en faire le troisième ou le quatrième film le plus rentable du cinéma. C’est ça notre seuil de rentabilité”. Un objectif indispensable pour poursuivre la saga jusqu’au cinquième opus. Rien que ça !
Un film à l’enjeu financier abyssal
Mais le créateur de Terminator a encore le droit d’espérer : “en Amérique du nord, La Voie de l’Eau a fait une entrée fracassante au box-office et réalise le meilleur démarrage de l’année avec 134 millions de dollars de recettes, détrônant ainsi la superproduction Marvel, Black Panther 2”, rappelle le magazine Télérama.
Le long-métrage pourrait donc entrer dans le très exclusif top 4 des box-offices de tous les temps où l’on retrouve en 1ère place “Avatar” (2,9 milliards de dollars), suivi par “Avengers : Infinity War” (2,7 milliards de dollars), “Titanic” (2,1 milliards de dollars) suivi de “Star Wars 7” qui ferme le podium avec environ 2 milliards de dollars de recettes récoltées (IMDB).
James Cameron compte sur l’un des éléments les plus attractifs de ce deuxième volet : la 3D, qui (enfin !) propose une technologie de qualité et une expérience cinématographique sans égal. Sans parler de l’autre point fort du film : alors que l’introduction de la saga se concentrait davantage sur l’action, “La voie de l’eau” dévoile une nouvelle palette de personnages plus développés et enrichis, tous plus fascinants les uns que les autres, à l’instar de Ronal campée par Kate Winslet méconnaissable, ou Kiri jouée par la magnétique Sigourney Weaver.
“Un blockbuster magistral” ou la vengeance du cinéma en salle ?
Côté réception, pour l’heure, le public est majoritairement conquis avec une moyenne de notation de 8,1 sur 10 (IMDB) 4,4 sur 5 (Allociné). L’imagination débordante du réalisateur a également été acclamée par les critiques.
“Blockbuster magistral nous projetant dans une nature sublimée et menacée par un impérialisme écocide, le film emporte le spectateur au-delà des frontières connues du cinéma”, écrit Libération dans un texte lourd d’éloges décrivant un “premier contact qui confine à l’état d’ébriété” et “à une ivresse de l’œil qui ne sait sur quoi se fixer”. Pour L’Humanité, cette fois, “Cameron signe une épopée (…) sidérante. Du grand spectacle qui rend métaphoriquement hommage à la beauté de notre planète bleue”. Quant au cinéaste Guillermo del Toro, il estime que son homologue est “un maître au sommet de son art”, créateur visionnaire d’une œuvre “majestueuse” qui “regorge d’émotions à une échelle épique”.
Reste à savoir si ces qualités suffiront pour détrôner “Star Wars 7” et convaincre un public lassé par la hausse des prix et bichonné par le confort du streaming. “La voie de l’eau” porte ainsi le lourd challenge de restaurer l’image du 7e art sur grand écran dans un contexte où celle-ci n’a jamais été aussi floue.
Florise Vaubien
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