Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour ton prochain road trip
En attendant le grand saut à l’autre bout du monde et surtout les moyens de payer ne serait-ce que le billet d’avion; voyager, rien qu’en France peut valoir son lot de dépaysement. L’été dernier, j’ai donc profité de deux semaines de vacances avec ma meilleure amie pour sillonner la côte ouest jusqu’au nord de l’Espagne en auto-stop. Nous sommes donc parties de Vannes en Bretagne avec l’objectif d’aller jusqu’à Hondarribia.
« Pourquoi partir en auto-stop ? Et le danger ? Et si vous tombiez sur des personnes mal attentionnées ? » Et si, et si… La question est plutôt pourquoi pas ? Le danger n’est pas exclu certes mais sortir de chez soi et traverser la route non plus. Puis, l’avantage avec l’auto-stop c’est les rencontres! Vous savez pourquoi les gens s’arrêtent ? Parce qu’ils veulent, dans la plupart des cas, prendre soin de vous. Parce que vous leur rappelez un enfant, une neveu, une soeur, un frère, une petite-fille, un ami…
En stop, il y a des gens qui « te font faire un bout de chemin ». Ce sont ceux qui t’avancent de quelques kilomètres pour te déposer à un endroit plus stratégique ou tout simplement qui s’arrêtent parce que ton sourire leur a donné envie de t’aider du mieux qu’ils le peuvent. Il y a aussi les gens avec qui « tu fais un petit bout de chemin ». Ce sont ceux que tu apprends à connaître, avec qui tu partages une conversation, une musique. Ce qui est génial avec l’auto-stop, c’est quand tu passes deux heures dans quatre mètres carrés, t’es forcément amené à la discussion et au partage. Pas de téléphone, pas d’ordinateur, pas de parasite, juste toi et un inconnu qui veut savoir qui se cache derrière ce pouce levé.
Tout semblait si simple, partout où nous allions la discussion ne mettait jamais longtemps à s’engager (le pouvoir du sac à dos..!). Durant deux semaines nous avons enchaîné les rencontres, les moments d’émotions et les découvertes sur le monde qui nous entoure mais aussi sur nous-mêmes. Je pense à ce couple allemands de retraités avec qui nous avons bu des bières durant les une heures et demi de trajet ralliant Nantes aux Sables d’Olonne, ou encore à ces deux potes qui nous ont hébergé dans leur van ou ce couple de jeunes allemands qui revenait du BOOM festival. Sans oublier les deux couchsurfeurs, l’un à Bordeaux et l’autre à Bayonne, avec qui nous avons passé des séjours inoubliables. Puis Gorkha, originaire de San Sebastián, qui nous a juste prêté un appartement alors que nous ne savions pas où dormir!
Je n’oublierai jamais les conversations nocturnes sur le sens de la vie, la spiritualité ou encore l’art qu’on a partagé. Et surtout je n’oublierai jamais lorsque nous nous sommes rendues à la plage pour une petit virée nocturne dans les Landes. C’est l’heure du bain de minuit! On s’éclabousse, on se chamaille et se passe l’inattendu… A chaque vague, à chaque remous dans l’eau, de la lumière s’échappe. Non, non j’ai pas pris de drogue, c’est la bioluminescence! Voilà ce que j’aime dans le voyage: apprendre, apprendre tous les jours, apprendre sur soi et apprendre sur la vie.
Mais attention, un road trip en auto-stop rime aussi avec galère! Eh oui sinon c’est pas drôle! Je peux par exemple te parler de notre nuit à Arcachon où on a dormi sur un catamaran sur la plage, faute de couchsurfing. Entre le froid et la marée qui monte, on est loin de la nuit idyllique qu’on aurait pu s’imaginer! Ca me rappelle aussi les douches à la sauvette sur la plage, dans les campings ou dans les aires d’autoroutes… (Bah oui ma chérie faut oublier le lissage de cheveux et la french manucure)
Si je devais résumer ce voyage en un mot? Ce serait « liberté« . Partir, ce n’est pas forcément fuir, je dirais même que c’est se retrouver. Nous avons vécu de merveilleux moments: le magnifique coucher de soleil sur la plage d’Hendaye ou sur la Dune du Pilat, les forêts de pins landaises, le joli village de St-Jean-Pied-de-Port et ses rues médiévales, la randonnée en montagne basque, les porcs, les ânes sauvages, les sieste au bord de la rivière, la cabane où nous avons passé quelques nuits à Hondarribia…
En deux semaines, nous avons pris 56 voitures différentes dont 14 le dernier jour puisque nous avons fait Bayonne – Vannes en une seule journée. Nous avons rencontré environ une centaine de personnes, vécu une bonne dizaine de galères et passé d’innombrables moments d’échange et de partage. Comme quoi, pour voyager, pas besoin de s’exiler à l’autre bout du monde!
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