Lettre d’une percheuse au Château Perché Festival

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Une parenthèse inattendue, un moment d’extase suspendu

Je n’écris pas ce report de la plus sobre des manières. Ça fait déjà deux semaines que le Château Perché festival s’est achevé et l’expérience tient encore une bonne place dans mon ciboulot. Pourquoi avoir mis autant de temps pour coucher sur un article l’émotion que moi et les quelques milliers de festivaliers ont ressenti au Château d’Avrilly ? Sans doute, parce qu’il fallait le temps pour ce moment de décanter. A chaud, trop frais, trop neuf, ça aurait été faussé. Puis, la peur de la catharsis est en quelque sorte mon excuse.

Chateau Perché
© dwntmoma
Chateau Perché
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Partis de Paris en voiture à 4 dans une Mini le vendredi 10 août à 14h, nous avons atteint les terres de l’Allier à 18h après quelques 3km d’embouteillages avant de passer la frontière de ce no man’s land ou le free spirit règne en maître. Que peu prévoyant, dans notre caisse pas de quoi s’enjailler comme des bêtes pour les trois jours à part un certain monsieur Ricard et des bonbons. Mais beaucoup de glitter, paillettes, et liberté pour apprécier au mieux le spectacle qui s’annonçait.

Chateau Perché
© dwntmoma
Chateau Perché
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Chateau Perché
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Tentes montées, Posca sur le visage, bananes sur le dos, je m’apprêtais à rentrer dans un monde ou seul les lumières et la teuf on de l’importance. Je ne me risquerai pas à vous décrire les lieux, les scènes, ça, ça n’appartient qu’à ceux qui y étaient, puis ce serait comme essayer de décrire les couleurs à un aveugle, c’est perdu d’avance.

Chateau Perché
© dwntmoma
Chateau Perché
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Là-bas, quand tu ne danses pas sur des sonorités endiablés sous fond de kaléidoscope, tu chill pépère en PLS en mangeant de la pastèque, tu déambules dans les camps, tu essayes de te rafraîchir à l’ombre des arbres quand ta tente ressemble à un sauna dès 8h30 a.m.

Chateau Perché
© dwntmoma

Tu dors peu, tu savoures plus, au Château Perché, toute fatigue serait péché. Alors tu résistes, tu prouves que tu existes, tu fais les cent pas, tu discutes avec des leprechauns, des lapins géants, des druides et des cailloux. Comprendra qui comprendra.

Chateau Perché
© dwntmoma

Là-bas, je m’y suis fait des amis pour la vie que je ne reverrai peut-être jamais avec lesquels j’ai refais le monde et parler des constellations en m’imaginant dans une 4ème dimension. Techno, boum, bass, bim, coups de marteau mais aussi fanfare, et Lucy in the Sky.

Chateau Perché
© Valentin DUCH
Chateau Perché
© Valentin DUCH
Chateau Perché
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Dans le coin du Namasté Bazaar au fin fond du festival, j’ai vécu des moments qui ont, nous verrons bien, a posteriori changé ma vie. Des envolées lyriques de Pink Floyd à Africa de Toto, ces deux nuits là, je les ressens comme un état de grâce. Corps qui se rapprochent. Esprits qui s’envolent. Attends, stop je ne peux pas continuer dis-je à 5h30 le samedi dans la nuit, « Les étoiles m’appellent ».

Chateau Perché
© Valentin DUCH
Chateau Perché
© Valentin DUCH

Entre rêve et réalité, la quatrième édition du Festival Château Perché aura fait acte de déclic dans ma petite personne de 24 ans ou It’s was just an illusion ? Je ne sais pas qui j’étais sur le dancefloor, loin d’être dans le thème de « la belle époque » comme les organisateurs l’auraient voulu. Je n’étais pas la seule. Tout le monde y était déguisé, au sens propre, comme figuré.

Chateau Perché
© Valentin DUCH

Je ne connais pas les gens derrière ce projet là. Je ne les jugerai pas non plus pour quelque manque d’organisation, okay oui certains dysfonctionnements, mais l’organisation finance, à nous de nous organiser that’s the way. Déjà, pour l’idée, la persévérance, et la création bordel, je met 16 sans ronchonner.

Chateau Perché
© Valentin DUCH

Dimanche, en fin de journée, poussiéreux, crasseux, amoureux, en slow motion, on reprend la route. Celle du début de la fin, ne boudant pas le plaisir de craquer pour des Chicken Wings dès que nous avions atteint la civilisation. Tard le soir, après un trajet dans le métro qui me prédestinait à un gros dodo, j’ai eu cette pensée, qui ne me quitte pas depuis. Avoir connu Alice au Pays des Merveilles c’est bien, vivre Mad Max et Woostock en même temps c’est mieux. 12 aout 2018, ça y est je veux aller au Burning Man.

Chateau Perché
© Valentin DUCH
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Chateau Perché
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by Warie.

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