Si demain tout le monde devient vegan il se passe quoi ?

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Un pour tous, tous vegan ? Pas sur

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Idéologie, envie de prendre soin de soi, de la terre et/ou des animaux, le véganisme séduit de plus en plus chaque jour. Pour rappel être vegan c’est refuser ce qui provient de près ou de loin des animaux. C’est à dire, pas de viande, de poisson, d’oeuf, de produit laitiers, de cuir, de soie, de laine ou de cosmétiques et médicaments testés sur des animaux.

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S’il est difficile d’estimer le nombre de vegan en France, ce qui est sûr c’est que leur nombre ne fait que grandir. Un engouement qui a même poussé les supermarchés et les restaurants à s’adapter. Et ça marche. Selon le cabinet Xerfi, les ventes de produits d’origine 100 % végétale ont augmenté de 82 % en 2016.  Mais s’il est indéniable que la production de viande est néfaste, qu’en serait-il si tous les habitants de la planète se soumettaient à ce régime alimentaire ? 

 

Les émissions de gaz à effet de serre diminueraient de façon considérable. En effet, la production de viande équivaut à elle seule aux émissions émises par tous les bateaux, avions, trains et voitures de la planète réunies. Soit 15%. Ainsi, selon l’Université d’Oxford, si tout le monde devenait vegan, les émissions de gaz à effet de serre diminueraient de 70%. Ce qui laisserait aussi beaucoup plus de place pour cultiver les légumes. Et théoriquement, qui dit plus de légumes dit possibilité de nourrir toute la planète puisqu’initialement, la majorité de ce qui est produit est dédié aux animaux en élevage. Ainsi, il y aurait plus de terrains donc plus de cultures et donc plus de légumes pour les êtres humains.

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Selon la même étude, de l’université d’Oxford, le véganisme généralisé réduirait le diabète, certains cancers et la majorité des maladies cardiovasculaires. Ainsi, on estime que chaque année, 8 millions de vies pourraient être sauvées. À contrario, dans les pays du sud, où 2 milliards de personnes souffrent de la malnutrition, la suppression de viande dans leurs régimes alimentaires leur retirerait le peu d’apport en protéine qu’ils arrivent déjà difficilement à avoir. Cela les priveraient donc d’une source de nutriment difficile à remplacer. Et enfin, beaucoup d’animaux mourraient. Tous les animaux habituées à vivre dans des exploitations seraient livrés à eux-mêmes et donc incapables de se nourrir seuls ou de se protéger. Leur nombre diminuerait ainsi drastiquement. Cependant cela ne signifie pas que leur espèce entière s’éteindrait. Il y aurait sans doute moins d’animaux mais ceux-ci seraient en meilleure forme et surtout plus épanouis.

En bref, le véganisme OUI, mais pas partout ou alors, pas tout de suite ou encore, jamais !

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Source : Le mondePOSITIVR

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