WhatsApp et trafic de diamants

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Des mines de diamants contrôlées par des bandes armées

En République Centrafricaine, des pierres précieuses interdites à l’exportation sont disponibles à la vente sur Facebook et WhatsApp.

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Le secteur du diamant prospère depuis des années, et fait vivre près d’un quart de la population locale. Seulement, certains sites de diamants ont été exploités illégalement par des groupes armés, en témoigne les 140 000 carats exportés sans autorisation entre 2013 et 2014.

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Pour entériner ce fléau, le Processus de Kimberley a été mis en place afin de contrôler les ressources et certifier les diamants bruts non contrôlés par des bandes armées. En 2016, pour relancer l’économie centrafricaine en grande paupérisation, la législation s’est assouplie en acceptant de lever l’embargo sur le commerce de diamant seulement pour certaines zones certifiées excluant le centre et l’est du pays. Dès lors, les « diamants de sang », mines sous l’occupation des groupes armés, ont repris leur activité, échappant totalement aux lois internationales à travers la vente sur les réseaux sociaux.

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En effet, Internet facilite les relations et permet d’écouler très facilement les pierres précieuses. Messages privés, tag sur photos, la transaction ne prend que quelques minutes et les diamants sont directement acheminés dans les pays voisins avant un envoi express aux quatre coins du globe. Les instances internationales et gouvernements ne peuvent contrôler les nouvelles technologies et arrêter les trafiquants qui ont toujours une longueur d’avance.

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