Ce créateur est passionné par la jeunesse libérée de l’après URSS
Le 9 juin dernier, le créateur, photographe et réalisateur, Gosha Rubchinskiy, a sorti sa collection SS18 à Saint-Pétersbourg. Le choix du lieu n’a pas été fait par hasard. Dans cette collection, il rend une nouvelle fois hommage à la scène rave russe des années 90 !
Mais ce n’est qu’un avant-goût. Cette sortie sera suivie de la publication d’un magazine collaboratif en édition limité par INRUSSIA. Il vous plongera dans la révolution culturelle underground de l’après URSS grâce à des photos prises dans des clubs emblématiques, Tunnel ou Planétarium, et des interviews exclusives de personnes ayant marquées cette révolution. Dans cette collaboration, Gosha Rubchinskiy met en avant un point politique majeur : le rejet de l’abus autoritaire de l’URSS.
Influencé par la culture rave russe
Apparu sur le devant de la scène en 2008 grâce à sa première collection Evil Empire, il a su marquer le monde de la mode, et plus généralement de l’art. La raison ? Ses projets atypiques inspirés d’une époque précise.
En ayant grandi dans une Russie post-URSS, il a assisté à un choc culturel : lors de l’ouverture vers le monde de cette dernière, la culture occidentale s’est immiscée au sein de la vie de la jeunesse russe. Encore jeune adolescent, Gosha Rubchinskiy a été frappé par cette nouvelle culture libérée.
La Russie était isolée depuis de nombreuses années, les jeunes ne savaient pas ce qu’il se passait à l’extérieur. Mais lors de la fin de l’ère soviétique, ils ont eu besoin de se construire, et de chercher une identité culture collective : c’est la naissance de la culture rave russe. Tous vont y trouver le même sentiment : la liberté. Et c’est justement cette sensation qu’ils célébraient dans les teufs. Ils étaient désormais sous le contrôle de personne, et avaient le droit de se rassembler la nuit pour faire la fête (chose impensable avant la chute de l’URSS).
À ce moment, Gosha Rubchinskia se donne un objectif : transmettre l’attitude, mais aussi les sentiments d’un raveur russe des années 90. C’est une réelle passion qu’a développé le créateur pour cette sous-culture.
En attendant la publication du magazine le 15 juillet à Moscou, on vous laisse avec quelques photos !
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