Une œuvre du street artist Combo vandalisée !

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Deux hommes ont dégradé une œuvre du street artist Combo, en jetant de la peinture dessus

L’association le M.U.R (Modulable Urbain Réactif) inaugurait une nouvelle œuvre du street art, rue Oberkampf, le 13 Juin dernier. L’association expose pendant 13 jours un street artist et ce jour-là c’était Combo. Ce dernier est connu pour son œuvre « coexist » qu’il avait faite en janvier dernier, et pour laquelle il avait été tabassé par quatre personnes.

C’est au mois de juin dernier, que « Jeanne de Paname » a été posée, sur le mur d’Oberkampf, spot important du street art. Avant Combo, c’était Jo Di Bona et Pantonio qui étaient à tour de rôle mis à l’honneur. Pour l’occasion, un évènement Facebook est créé afin que chaque pose soit ouverte au public.

Capture mur evenement

« Jeanne de Paname » est une référence à Jeanne D’arc, mais cette Jeanne plus moderne, porte un drapeau sur lequel il est inscrit « Liberté, Egalité, Humanité ». C’est cependant l’inscription « Les françaises aux africains » qui lui a valu d’être vandalisé.

jeanne de panameeeee

 

jeannedarc

Peu de temps après, soit 48 heures après la pose, deux hommes sont venus avec de la peinture pour recouvrir cette inscription. Quelques jours après ce sont les inscriptions « aux africains », qui ont remplacées par celles « aux français », pour former ainsi « les françaises aux français ». Ce n’est pas tout, puisque l’inscription « collabos résistance » a ensuite été ajoutée.
Le Collectif « Culture, Libertés, Création » rattachée au rassemblement du Front National, « bleu Marine » a même publié un communiqué dont le titre est « Fresque raciste, sexiste, et pro-immigration clandestine en plein Paris », dans lequel il est dit que l’association faisait « de la propagande raciste et [promouvait] l’immigration illégale. »

COMBO
L’artiste a alors répliqué par un post sur Twitter, où il écrivait que le métissage et l’immigration étaient une richesse. La fresque « Jeanne de Paname » est restée ainsi, pendant 13 jours, avec toutes ces inscriptions de censure, jusqu’à ce qu’un autre artiste la recouvre…

Le mur est actuellement recouvert par une œuvre du street artist La rouille et le sera ensuite par Breeze Yoko, le samedi 11 Juillet, où là aussi, la pose est ouverte au public.

La rouille

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