Kim Glow : accusée d’utiliser sa fille pour se faire de l’argent, elle prend la parole

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Alain Tchedje

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Récemment accusée d'exploiter sa fille à des fins financières sur Instagram et via une adresse e-mail professionnelle, Kim Glow, célèbre pour sa participation dans diverses émissions de téléréalité française et son caractère bien trempé, sort de son silence. Ayant donné naissance récemment à une adorable petite fille nommée Talia, la jeune maman partage aussi bien les moments heureux que les réalités parfois difficiles de la maternité. Elle annonce également sur son compte Instagram avoir perdu 9kg après l’accouchement et sa volonté de se remuscler.

Une réalité de mère pas toujours rose

Effectivement, l’accouchement de Kim n’a pas été sans difficulté. La jeune femme a évoqué sur les réseaux sociaux ses « 24 heures de souffrances » durant le processus. Outre cette expérience éprouvante, elle a également partagé sa panique face aux défis rencontrés pour alimenter correctement sa fille. En effet, elle doit combiner allaitement maternel et compléments du biberon en raison d’une production insuffisante de lait.

Naissance et polémique autour du compte Instagram de Talia

C’est environ une semaine après la naissance de sa fille que Kim Glow a créé un compte Instagram pour la petite, qui a rapidement atteint près de 8 000 abonnés en seulement deux jours. Cependant, cette initiative a suscité des réactions mitigées de la part des internautes, certains jugeant peu éthique d’inclure une adresse e-mail professionnelle dans la biographie du compte. Ce choix entraîne en effet des soupçons sur les profits générés par d’éventuels partenariats pour le jeune enfant.

Kim Glow se défend sur TPMP

Face à la polémique, Kim Glow a été invitée dans l’émission Touche Pas à Mon Poste (TPMP) le mardi 5 décembre afin de s’exprimer sur la question et apporter sa défense. La star de téléréalité confirme qu’elle créer ce compte pour le bien de son enfant. « J’ai fait ça pour elle… pour son bonheur… pour son compte en banque… pour son avenir ! », a-t-elle expliqué sur le plateau TPMP. Certains chroniqueurs ont partagé leur point de vue, comme Kelly qui estime qu’il n’y a pas de problème tant que le visage du bébé n’est pas visible. Toutefois, elle précise que cela pourrait devenir problématique lorsque Talia sera reconnaissable, ce à quoi Kim acquiesce en disant qu’elle prendra alors ses décisions en conséquence.

En revanche, d’autres intervenants tels que Géraldine considèrent que l’enfant n’a pas demandé cette exposition médiatique et devient ainsi un accessoire publicitaire malgré lui. Selon elle, en raison de la notoriété de sa mère, la situation aura nécessairement des répercussions futures. Elle souligne également la différence avec les bébés figurants dans les films, temporairement exposés, mais non suivis comme le sera probablement Talia en tant que fille de Kim Glow.

Une tendance moderne au débat multidimensionnel

Il est vrai qu’à l’heure des influenceurs et des réseaux sociaux, mettre en avant ses enfants sur Internet est devenu une monnaie courante ou tout simplement une volonté de partager sa vie et ses émotions, notamment dans le milieu du spectacle. Ceci soulève donc la question des limites à imposer entre la sphère privée et la médiatisation, surtout lorsque cela concerne des mineurs.

Au-delà du débat sur l’éthique, il est important de prendre en considération les impacts potentiels d’une telle exposition précoce pour les plus jeunes. En effet, nombreux sont les cas où les enfants « ordinaires » ayant grandi sous les projecteurs ont rencontré par la suite des problèmes d’adaptation aux exigences de la vie publique et aux critères de réussite fixés par leurs parents ou leur entourage.

Finalement, si l’on peut comprendre la volonté parfois naturelle pour les personnalités publiques telles que Kim Glow ou encore Maeva Ghennam de partager publiquement leur bonheur familial, il est essentiel d’adopter un comportement responsable qui assure la protection de l’enfant. Car au-delà des potentialités financières, exposées avec ou sans consentement, ces bambins n’en demeurent pas moins des êtres humains devant être prioritairement accompagnés et protégés.

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