L’âge d’or du prénom Kevin n’a duré que 5 ans, mais laisse de nombreuses traces.
Selon le sociologue Baptiste Coulmont, une personne portant le prénom Kevin « souffre lorsqu’elle est confrontée à la classe intellectuelle parisienne ». Ainsi selon lui, il y aurait une lecture sociale des prénoms, signifiant qu’une Clémentine ne serait pas considérée de la même manière qu’un Johnny. Alors, Kevin serait-il VRAIMENT un prénom de la loose ?
Kevin, signifie en vieil irlandais bel engendré ou beau garçon. Un sens plutôt prometteur qui nous pousse à dire que les Kevin sont simplement victimes d’un lourd passif qu’ils n’ont jamais souhaité se voir attribuer. Tout comme ces prénoms anglicisés à la Mickael ou Cindy. Jusqu’en 1990, tout se passe bien pour ces individus principalement établis en Angleterre et encore très peu présents en France.
C’est sur, la décennie des 90’s a clairement son lot de tendances – un peu nazes -. À commencer par la série Beverly Hills, suivie de près par les films comique américains. On se retrouve alors avec une vague de naissances intitulées Johnny, Jessica, Kimberley, Brandon et Dylan.
Danse avec les loups avec Kevin Costner et Maman, j’ai raté l’avion où le petit garçon s’appelle Kevin McCallister sont les objets culturels à l’origine de la mode du même prénom : en 1970 en France naissent 4 Kevin; en 1991 en naissent 14 087; et en 2010, 626. La décennie 90 est donc LA décennie du Kevin en France. Les acteurs américains les plus médiatisés et donc adulés portent avec fierté le K, que ce soit Costner, Bacon ou Spacey ! On les aime car ils représentent la quintessence de la société américaine.
Mais malheureusement, l’âge d’or décline à partir de 1995…
Jusqu’à devenir un prénom assimilé aux beaufs. La faute à ces fichues séries américaines regardées principalement par les classes moyennes et populaires ! Alors, on se retrouve aujourd’hui avec des comportements discriminatoires à l’égard des Kevin. Par exemple, un K à 10 à 30% en moins de chances d’être embauché dans une entreprise face à un Pierre ou un Charles. Dans le monde des geeks, « Kevin » est devenu une expression désignant un relou immature. Au cinéma et à la télévision, ce prénom est donné à des personnes au caractère relativement naïf.
Bref. En sachant que chaque année en France, 3 000 personnes changent de prénoms pour des raisons de mal-être psychologique lié à celui-ci, on réfléchira à deux fois avant d’appeler nos enfants Jacques et Daniel.
Elisa Barbier
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