Stalker : un réflexe d’espionnage numérique pour tous

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Montre moi ton profil, je te dirais qui tu es

Au départ, tu stalkes tes collègues de bureau, tes lointains cousins et tes anciens amis de lycée pour voir s’ils sont sortis de leur cambrousse. Et au fur et à mesure, dès qu’on te parle d’une nouvelle tête, tu checkes son profil sur les réseaux, surtout s’il s’agit d’une personne qui t’a tapé dans l’œil. Il peut aussi t’arriver de googliser n’importe qui mais c’est quand même plus rare. Pour arriver à tes fins, tout passe sous ton œil radar : Facebook, Twitter, Instagram, Linkedin, Pinterest et j’en passe.

stalker

L’anglicisme « stalker » désigne par définition « une traque furtive », une sorte d’espionnage numérique hyper répandu mais toujours tabou. Lorsqu’il s’agit de se renseigner sur un ex, on atteint un stade légèrement morose. Mais quand il s’agit d’explorer le potentiel de compatibilité avec ton crush, ça devient attendrissant bien que flippant. stalker

Et pourquoi systématiquement défricher l’identité numérique des gens qui nous entoure ? On ne peut décemment pas se rendre à un rencard sans s’être assuré que sa target n’est pas un(e) psychopathe. Mais à part ça, cette pratique révèle sans doute la volonté de ne pas se confronter par une conversation directe. On glane des infos en secret, en avance. Si c’est rassurant, ça peut aussi ruiner l’éventuelle rencontre en ayant beaucoup trop d’infos. stalker

Sache que stalker relève de l’art jeune padawan, car il faut éviter de se faire repérer. N’oublie pas que l’on voit les traces de ton passage sur le profil Viadeo et Linkedin de ta cible et que supprimer ton historique sera toujours utile (erreur de débutant). On évite aussi de laisser traîner des likes, même sur les profils d’amis communs. La géolocalisation devient aussi un outil puissant pour trouver quelqu’un dont on a même pas le nom mais qui était au même concert par exemple (niveau intermédiaire). Pour ceux qui utilisent des applis de stalkage, on ne joue pas dans la même cour (niveau pro-psychopathe).

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Si l’on retire ceux qui tombent dans le cyber-harcèlement et ceux qui fouinent dans une mauvais intention, une pratique raisonnée n’est pas bien méchante. Comme lorsque tu demandes à ton meilleur pote des infos sur un mec de sa bande. Si tu culpabilises 5 minutes, tu finis par recommencer. Pour info, un bon stalker commence par soit même. Les traces que tu laisses sur la toile ne sont peut-être pas toutes belles à voir.

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