La tribu indigène Zo’é survit tant bien que mal en Amazonie
Le peuple résiste encore et toujours à l’envahisseur
Jadis des milliers peuplant l’Amazonie brésilienne, la tribu des Zo’é a subi bon nombre de difficultés. Découvert qu’en 1987 par des missionnaires évangélistes américains, le peuple a été forcé d’adopter religion, vêtements, changement de nourriture, et a connu les maladies au contact des envahisseurs.

Les Zo’é ont ensuite lutté contre la destruction forestière et l’exploitation minière de leur terre. Dans les années 1990, ils n’étaient plus qu’une centaine, mais fort heureusement, leur nombre a augmenté aux environs de 200 individus depuis les années 2000. Protégeant leurs traditions et leur culture, la tribu a réussi à vaincre bon nombre de problématiques et perpétue leur vie presque comme avant, malgré leur vulnérabilité.

Ce peuple pacifique reste une curiosité des chercheurs qui ne connaissent que peu de choses sur les zo’é, signifiant nous. La collectivité est essentielle, d’ailleurs le droit de propriété n’existe pas et le partage est tellement inné qu’il n’existe aucun mot pour remercier. Les hommes et les femmes polygames portent le m’berpot, un morceau de bois entre la lèvre inférieure et le menton. Portés par la joie de vivre, ils déciment toutes tensions par des séances de chatouille car rien ne vaut une bonne séance de rire.


Photos tous droits réservés à © Fiona Watson/Survival sauf photographies portrait individuel enfant.