Amener de l’art urbain au Cambodge, un défi de tous les jours par une équipe de passionnés
Si le street art est encore frileux au Cambodge, encore trop perçu par la société conservatrice comme sale et dégradant, la jeune et prometteuse scène de l’art urbain n’en démord pas et poursuit avec énergie sa longue conquête d’instauration du street art à Phnom Penh. C’est justement dans la capitale que s’ouvrira pour la troisième édition du festival Cambodia Urban Art du 7 au 10 décembre 2017.
C’est en travaillant d’arrache pied depuis 2015 que les deux artistes français Chifumu et Théo Vallier installés au Cambodge, aidés par Laetitia Troussel sur cette nouvelle édition, que la fine équipe accueille des artistes locaux et internationaux pour venir recouvrir des pans de murs cambodgiens. Concerts, performances, expositions solos, le programme est alléchant et se terminera par un tour en tuk tuk pour admirer toutes les œuvres produites.
Si cette année, le Camdobia Urban Art aura bien lieu, ce n’est pas sans certaines difficultés rencontrées. Avec un partenaire financier en moins, et un contexte politique mouvementé avant les élections, les murs trouvés sont privés et un peu cachés des grandes artères, mais seront toujours un formidable terrain de jeu et d’expérimentation artistique pour les street artistes.
Avec une vie culturelle en plein boom, nul doute que le festival a de beaux jours devant lui et continuera avec passion à affirmer le Cambodge comme un pôle artistique urbain à part entière.
Plus d’informations : Page Facebook festival
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