« Insultes moi que je te paye », le « Money slavering » cette tendance BDSM qui monte, le sexe en moins
Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), pas moins de 21 millions de personnes sont encore aujourd’hui victimes d’esclavage dans le monde. Certes l’intro n’est pas très gaie mais il fallait tout de même recontextualiser la chose. Car si cet article parle d’esclavage, il s’agira dans le cas présent d’une soumission volontaire à un dominant dans le cadre d’un nouveau jeu BDSM et non de pure esclavage sexuel. Avec le « Money slavering », on passe à un niveau bien au-dessus du « Sugar Daddy » et des maîtres de donjon. Le principe : l’homme devient un esclave financier auprès d’une maîtresse (« money mistress ») pour se sentir épanoui sexuellement. Se faire insulter et dépenser sans compter pour l’objet de leurs désirs, sans rien recevoir en retour (ou presque rien), voilà la nouvelle tendance maso qui monte.
Soumission et humiliation, mais le sexe en moins. Voici le phénomène qui excite de plus en plus d’homme ces derniers temps. Développé en grande partie grâce aux réseaux sociaux, le « Money slavering » s’est répandu aux Etats-Unis comme une traînée de poudre, et commence à faire son chemin en Europe. Facebook et Instagram regorgent désormais de groupes et autres forums sur le sujet, et le moins que l’on puisse dire c’est que certaines de ces dominatrices ne mâchent pas leurs mots. “Pigeons”, “larbins”, “valets”, “petites putes” ou encore “allez les putes, on sort la CB”, des mots doux tous mignons, qu’on est sûrs de ne pas retrouver sur le post-it de notre frigo.
L’homme devient tirelire et la femme se fait dominatrice, mais rassurez-vous, tout le monde semble y trouver son compte. Le « money slave » découvre une nouvelle forme de plaisir sexuel (sans réellement passer à l’acte), et la domina, se fait gentiment entretenir sans trop avoir besoin de donner de sa personne. Bref, le job de rêve quoi ! Sauf qu’en réalité, cela va bien au-delà du simple fait de couvrir l’objet de ses fantasmes de cadeaux couteux.
Selon les psychanalystes, cette relation de « moneymiss/money slave » serait faussée. En vrai, celui que l’on pense être le dominé serait en fait le dominant. « Donner de l’argent, c’est une façon de garder la main et, sous couvert de soumission, d’être acteur de la relation. Donc il y a quand même une tentative de prise de pouvoir sous-jacente de ces hommes quand l’autre consent, d’une certaine manière, à se faire acheter« , explique la psychanalyste et auteure Sophie Cadalen. « L’angoisse de beaucoup d’hommes, c’est de ne pas réussir à faire jouir la femme. Je pense qu’ici, c’est aussi un jeu qui permet de s’assurer qu’on l’a bien fait jouir, d’une certaine manière. Pour le dire trivialement, ce n’est pas de sperme qu’on l’inonde, mais de pognon. Mais au moins, elle a bien joui !« . Mais que c’est beau.
Conclusion : au sein de cette relation de « Money slavering », les apparences sont trompeuses. Mais il n’empêche que le phénomène n’est pas inintéressant et prend de l’ampleur (attention cependant aux fake slaves !). Pour plus de détails, on vous renvoie vers le très bon article des Inrocks paru dans leur spécial Sexe, qui sera plus enrichit côté témoignages. On vous le recommande chaudement, trèèèès chaudement…
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