Musique en Iran : entre rave et réalité
Avant la Révolution islamique de 1979, Téhéran, capitale de la République Islamique d’Iran, jouissait d’une scène musicale florissante. Aujourd’hui l’Etat contrôle (pour ne pas dire censure) la musique occidentale, les arts et le spectacle. Alors quelle est la place de la musique électronique dans un pays oriental, composé en majorité de jeunes de moins de 30 ans désireux de faire la fête, danser et de kiffer leur vie ?
On rappelle que la musique « occidentale » est considérée comme la musique de Satan et n’est donc pas diffusée ni à la radio ni à la télévision. Cependant, les jeunes iraniens n’ont pas dit leur dernier mot et continue à braver les interdits à l’abri des regards indiscrets.
La culture Do It Yourself et la musique électronique sont les deux piliers essentiels à l’émergence d’une scène underground. Et cela fait déjà quelques années que les jeunes iraniens tapent du pied sur des « boom boom » et font la fête cachés…
La scène nocturne underground existe, il suffit juste de bien la chercher. La musique électronique fait l’objet de restrictions de la part du gouvernement. Cependant, ce genre de musique électronique, sans paroles, commence petit à petit à être autorisé par le Ministère de la Culture iranienne. Mais pour les DJs, obtenir une autorisation pour mixer, reste encore difficile. Et lorsqu’ils l’obtiennent, peu de lieux acceptent de les laisser se produire, par manque de courage face au gouvernement ou à cause de l’ignorance de ce genre musical.
Des producteurs tels que Sote et Siavash Amini s’essayent à des sonorités de plus en pus insolites et expérimentales. Sote, de son vrai nom Ata Ebtekar, est un compositeur de musique électronique et artiste sonore basé à Téhéran. Il génère une musique maximaliste, aux sons synthétiques vivifiants. Sote est un artiste qui a pour objectif de faire découvrir à un large public, la musique éléctro made in Iran.
Siavash Amini quant à lui, a découvert la musique via la culture « pirate » de Téhéran. D’abord amateur de rock, Amini a fait ses premiers pas dans la musique éléctro après avoir écouté Massive Attack. Aujourd’hui, Amini produit un musique électro à la texture abstraite.
Finalement les DJs iraniens croient réellement que s’ils continuent à mixer et à exercer leur passion, malgré la censure et les interdits, les restrictions gouvernementales finiront pas s’atténuer jusqu’à disparaître. Le Ministère de la Culture finira par les soutenir. C’est avec beaucoup d’espoir et de persévérance que ces DJs sont prêts a faire remonter à la surface, la techno underground d’Iran.
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