La Suisse et ses maisons closes, un nouvel Amsterdam ?
Il est 18 heures. Genève est loin d’être prête à dormir. Digne de la réputation de son pays, ses banques ne sont toujours pas fermées, son chocolat et ses montres sont encore en vente pour une bonne heure. C’est aussi l’heure où déjà, les vitrines des maisons closes se remplissent de filles à la tenue légère. Les rues semblent soudainement se convertir en celle du quartier rouge d’Amsterdam. Le Pâquis en est l’équivalent, bien que moins connu. Situé en plein centre-ville, il possède une dizaine de « sex-center » où le commerce du charme est plus grandissant que jamais. Ce n’est pas un hasard.
La Suisse, et Genève la première, a tout ce qu’il faut pour faire tourner la prostitution. Haut lieu de passage pour les hommes d’affaires, lieu d’activité internationale, placement central, aux portes de grandes villes françaises comme Lyon, le nombre de clients ne diminue pas, celui des prostituées augmentent. Depuis 2008, les chiffres pour ces dernières ont quadruplé ! Il faut dire que les conditions leur sont favorables.
Les établissements où ces jeunes femmes, venant des quatre coins d’Europe, travaillent ont l’avantage d’être plus sécurisé que les trottoirs. Elles se sentent moins en danger, entourées de partenaires et alliés. De plus, la Suisse autorise la prostitution et la réglemente, cette activité y est légale et le proxénétisme interdit. Le Vénusia est le plus grand salon érotique de ce genre.
Le Vénusia, un bâtiment à la devanture discrète, cache derrière ses murs une quarantaine de filles. Elles se relaient 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 pour proposer des prestations sexuelles. Des prestations choisies par le client dans le « menu des plaisirs » avant qu’on lui présente les filles potentielles. Chaque moment de plaisir dépasse la centaine d’euros. Ces tarifs et ce fonctionnement sont un peu près valables pour tous les autres « sex-center » de la ville. Une ville dans un pays qui devient de plus en plus proche d’Amsterdam. Les néons roses éclairent doucement la ville à l’heure où les filles de charme se présentent dans les vitrines. Le quartier rouge d’Amsterdam, qu’on voit ci-dessous, à presque trouver un sosie.
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