En Chine, le Parti Communiste Chinois a littéralement pété un plomb sur les pratiquants de Falun Gong.
Le Falun Gong est une discipline de QiGong, un art chinois fait de gestes exécutés lentement tout en méditant. Cette discipline apprend à ses adeptes comment atteindre l’harmonie du corps et de l’esprit en appliquant des principes simples et universels de tolérance, de vérité, de compassion et de bienveillance.
Née en 1992 grâce à Li Hongzhi, la discipline du Falun Gong reçoit un très bel accueil, et est soutenue par les autorités chinoises. De plus en plus la pratiquent, celle-ci n’apportant que de bonnes choses au corps et à l’esprit. Si bien qu’au fil des années, on comptabilise environ un cinquième de la population adepte régulière.
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Pourtant, l’euphorie va s’en aller aussi vite qu’elle est arrivée. En 1999, le Parti Communiste Chinois réalise que les adeptes du Falun Gong commencent à être trop nombreux. Ce qui signifie clairement qu’ils sont en danger face à une communauté de plusieurs dizaines de millions de pratiquants lucides et intelligents (sic).
Le 20 juillet 1999, une campagne de propagande contre le Falun Gong est lancée par le Parti Communiste Chinois. Selon Amnesty International, la propagande est d’une violence inouïe…
Des programmes de conversion idéologique et de rééducation forcés sont mis en place, de même que des classes régulières anti-Falun Gong sont ajoutées aux programmes scolaires, des tracts et des vidéos montrant les effets néfastes de la discipline sont donnés et diffusés en masse, les arrestations arbitraires sont monnaie-courante tandis que la torture dans des camps de travail forcé est remise au goût du jour. Tout cela, « managé » par le Bureau 610, qui coordonne la persécution au niveau national.
Le Parti Communiste Chinois arrête des centaines de milliers de personnes qu’il jette (bien évidemment illégalement) dans des camps de travail forcé, où sera pratiqué la « rééducation par le travail » pour les infractions mineures. Bien entendu, des prolongations de peine décidées de manière arbitraires pourront être imposées, sans passer par le système formel de justice pénale chinois. La torture mentale et physique que les détenus pacifistes endure au sein des camps est cependant temporaire.
Ensuite, ce sont vers des centres d’éducation juridique qu’ils sont invités à se rendre, afin de « retourner dans le droit chemin » et changer leur état d’esprit, considéré comme pervers. C’est entre les murs de ces institutions que les pratiquants seront torturés à mort. Les forces policières les suspendent par les bras, les enchaînent dans des positions insupportables, les privent de nourriture, d’eau ou de lumière, les violentent sexuellement, les gavent, ou les électrocutent à répétition. Des camps souterrains de détenus servent aussi au trafic d’organes, la plupart du temps retirés aux personnes encore vivantes. 3047 pratiquants de Falun Gong, depuis ces découvertes, ont été identifiés et décédés suite aux tortures du PCC.
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Pourquoi le gouvernement chinois a-t-il retourné sa veste ainsi ?
Certains affirment que si le Parti Communiste Chinois s’est monté contre Falun Gong du jour au lendemain, c’est à cause d’une jalousie aussi débile qu’inutile de Jiang Zemin envers Li Hongzhi, instituteur de Falun Gong. Le premier, secrétaire général du PCC, aurait été envieux de la popularité soudaine de Hongzhi.
Pour d’autres, si le PCC a lancé l’offensive contre la discipline du QiGong, c’est car il était effrayé par l’idéologie. Trop populaire, trop positive, trop lucide et bonne. Alors, le gouvernement chinois a préféré arrêter, traumatiser, torturer et tuer des milliers d’innocents pour cacher ses faiblesses et ses doutes. Rappelons-nous que la Chine est un pays où la dictature réprimande tout ce qui ne colle pas à ses principes. Quitte à devoir tuer pour cela.
Mais les arrestations massives et la persécution ne viennent pas à bout des pratiquants du Falun Gong, faisant preuve d’une détermination sans précédent. Le 23 janvier 2001, lors du Nouvel An chinois, 7 personnes tentent de s’immoler par le feu sur la place publique de Tian’Anmen. La police affirme que ce sont des pratiquants, fait qui sera démenti quelques temps après grâce à l’aide de plusieurs journalistes et médias prouvant la construction de toutes pièces de ce mensonge, par le gouvernement chinois. Bien sûr. En 2002, des adeptes de Falun Gong parviennent à diffuser un documentaire « Feu mensonger » sur une chaîne télévisée nationale, mettant en lumières les comptes-rendus suspects de l’affaire de Tian’Anmen. Durant les Jeux Olympiques d’été de 2008, le Bureau 610 (qui supervisait les persécutions des années plus tôt) prévient les gouvernements locaux quant aux risques de Falun Gong. Avant l’évènement, environ 800 pratiquants de Falun Gong sont arrêtés chez eux, jetés en prison sans pitié et condamnés à une peine allant jusqu’à 15 ans d’emprisonnement. 100 décès sont relevés par la suite.
Entre 1999 et 2009, plus de 3 400 personnes seraient décédées à cause de leur pratique du Falun Gong, torturées ou exécutées en prison par les autorités chinoises. En 2008, selon Amnesty International, 250 000 personnes sont encore détenues dans des camps de rééducation par le travail. Et aujourd’hui, bien que de nombreux pays montrent leur soutien aux combattants chinois, et que plusieurs milliers d’adhérents au Parti Communiste Chinois aient démissionné afin de prouver leur compassion, la situation reste très difficile à gérer. Si les camps de travail forcé n’existent plus depuis 2013, les prisons se chargent de prendre le relai comme il se doit. Et la situation des droits de l’Homme en Chine, ne fait qu’empirer.
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