La fête des lumières a plongé Delhi dans une sombre pollution
La ville de Delhi emprisonnée dans un nuage de pollution
Un épais brouillard de pollution recouvre Delhi. Depuis les festivités de Diwali le 30 octobre dernier, les feux d’artifices et pétards ont fait basculé le niveau de qualité de l’air dans le rouge. A cause des températures en baisse, le nuage continue de stagner dans l’atmosphère.

Face à ce nuage de fumée asphyxiant qui trouble la visibilité à 20 mètres et occasionne bon nombre de dégâts, le gouvernement indien a décidé de réagir. 1800 écoles de la ville ont fermé leurs portes afin d’éviter que les écoliers ne respirent un air dangereux. Rouler au diesel est également interdit, ainsi que construire ou démolir des bâtiments pour un temps limité.

Pour contrer ce pic de pollution alarmant, les citoyens sont également invités à rester au maximum chez eux. Les déplacements à l’extérieur s’effectuent avec masque de protection ou simple mouchoir, car les masques sont presque en rupture de stock. Les plus aisés s’achètent un purificateur d’air pour leur intérieur. Pour les autres, de sortie à l’air « libre », l’exposition à la forte dose de pollution équivaudrait à fumer 40 cigarettes par jour.

Delhi subit actuellement son pire pic de pollution, dépassant de 10 les seuils recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé. Elle détient depuis 2014 le triste record d’une des villes les plus polluées au monde. Un problème environnemental alarmant.
