Les conseils imparables pour pécho
« Hé madmoiselle tié charmante t’as un 06 » ? « Ton père est un voleur, il a volé toutes les étoiles du monde pour les mettre dans tes yeux ». Non non non et non. Sérieux les gars, c’est fini ces phrases, non ? Et bien apparemment, non. Il y a toujours 78.6% de boloss qui continuent à croire qu’ils sont les Usain Bolt de la drague.
Conseil n°1 : Etre naturel. C’est souvent ce qui vous fait défaut messieurs : en faire des tonnes. Les mecs qui s’inventent une vie, entre fils de et PDG d’une grosse entreprise on les connait, et on les fuis. Et puis la vérité est souvent très vite dévoilée 😉
Conseil n°2 : Etre drôle. En tant que fille, je peux vous dire que c’est un des critères majeur de notre choix chez les mecs. Mais non, l’humour n’est pas donné à tout le monde. Entre ceux qui ne jurent que par les blagues de cul, ceux qui ne connaissent que les sketchs d’humoristes connus (et qui les ressortent bien évidemment) et ceux qui croient que leur humour est infaillible, on a plutôt envie d’en pleurer que d’en rire.
On ne te demande pas de faire ressortir le Canteloup qui est en toi, mais un minimum. Comme dirait l’adage, « femme qui rit, à moitié dans … ton lit ».
Conseil n°3 : Ne pas être lourd. C’est souvent ce que vous êtes et ce qu’on vous reproche, d’être lourd, le genre de personne qui te colle même quand tu lui dis que t’es lesbienne ou mariée (au choix). Et arrêtez avec vos techniques de drague façon jeunesse 2.0, c’est d’un ringard.
Conseil n°4 : Ne pas être trop sûr de soi. Vous les mecs, vous avez tendance à croire que tout est acquis, avec un simple sourire. Mais non, même si votre regard croise le notre (sûrement car vous avez un énorme bouton sur le pif), rien ne veut dire que vous nous plaisez.
Conseil n°5 : Etre original. Oui, un peu d’inventivité ne fait pas de mal à personne. Donc les « on va boire un verre ? », « tu veux danser ? », exit. Proposez des balades à licorne, des tours en montgolfière, une escapade dans les catacombes, des trucs cools quoi.
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Are you really Open Minded then ?!
niggus
Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…
En variant le ton, – par exemple, tenez :
Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez,
Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »
Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
Descriptif : « C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap !
Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! »
Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ?
D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
Prévenant : « Gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
Pédant : « L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane
Appelle Hippocampéléphantocamélos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! »
Cavalier : « Quoi, l’ami, ce croc est à la mode ?
Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! »
Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral,
T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
Dramatique : « C’est la Mer Rouge quand il saigne ! »
Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
Lyrique : « Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !
C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »
– Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit
Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot !
Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n’en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d’une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.