Sextape torride chez Uniqlo

Du cul du cul et encore du cul
Une sextape qui tourne mal. L’année dernière, le 15 juillet 2015, se déroulait dans un endroit assez inattendu, une sextape tournée par un couple. La vidéo, postée sur Internet, fait le tour de la toile et lance le débat. En effet, cette vidéo soulève la question de « comment une marque doit-elle réagir face à ce genre de « phénomène »?
Un titre qui fait mouche
Le 15 juillet 2015, une sex tape tournée dans une « fitting room » d’Uniqlo enflamme la Chine. Les « Jacky & Michèle » chinois qui ont eu la « bonne idée » de filmer leurs ébats dans une cabine d’essayage de la marque Uniqlo, sont devenus des stars, tant auprès du public que des autorités locales, qui n’ont guère apprécié…
La vidéo, qui é »branle » WeChat et Weibo (l’équivalent de Twitter en Chine), est vue des millions de fois avant que les autorités locale ne la censurent. « Cette vidéo vulgaire s’est répandue comme un virus et viole les valeurs essentielles du socialisme », déclare le directeur du CAC (Cyberspace Administration of China), rappelant que la diffusion pornographique est interdite et sérieusement réprimandée (jusqu’à 2 ans d’emprisonnement).
La question qui se pose alors est « comment réagir en tant qu’enseigne face à un tel buzz ? » L »humour ? Une piste intéressante pour rebondir habilement. D’autres marques l’auraient fait, seulement, c’est de la Chine que nous parlons.
Pire, certains internautes pensaient qu’il s’agissait d’un stratagème de communication de la marque, saluant même son audace (comme quoi… ). Car en effet, Uniqlo incitait ses clients à se mettre en scène à travers leurs looks sur la plateforme Uniqlooks (certains l’auraient peut-être pris au pied de la lettre ?).
A contrario, la marque choisit une autre stratégie et fait profil bas. D’abord, il faut nier toute implication pour s’éviter les foudres de la censure chinoise. Bref, prendre une certaine distance sans pour autant s’attirer les foudres de sa clientèle. Ne pas communiquer, de toute façon tout le monde le sait, le buzz communique tout seul.
Enorme réussite, les médias relaient l’histoire et la « magie » opère. C’est environ plus de 10 000 mentions de la marque associée au terme « sex » qui naissent sur Twitter en 7 jours et des centaines d’articles dans la presse.
