Quand l’Afrique du Sud surfe sur la vague hipster
Londres, Berlin, New York, Paris, … ils sont partout. Ils, ce sont les hipsters. Les maîtres absolus du « trendy ». Leurs signes particuliers ? Une longue barbe, façon broussaille mais parfaitement maîtrisée, un nœud pap, un slim tombant sur les chevilles et un bonnet enfoncé sur les oreilles. Avant-gardistes, artistes, bobos, bios : les hipsters ont pour terrain de prédilection les anciens quartiers populaires des grandes villes en voie de gentrification.
Né aux Etats-Unis puis rapidement importé en Europe, le phénomène se répand comme une trainée d’émincé de chou Kale sur la planète et gagne désormais les pays les plus inattendus. l’Afrique du Sud, par exemple, ou plus exactement Johannesbourg où le dress code a, pour l’occasion, été magistralement revisité.
A Joburg, le hipster troque souvent le bonnet contre des coupes afro architecturales et il n’a pas son pareil pour mixer les tissus traditionnels et les pièces de grande marque. Sauf qu’ici, adopter la hispster attitude signifie bien plus que de se plier à un dress code.
Etre hipster à Joburg, c’est lutter contre les préjugés. Etre hipster à Joburg, c’est prouver que la ville a d’autres choses à montrer et à offrir que la pauvreté, la maladie ou la violence. C’est aussi prouver que, même né à Soweto, on peut faire quelque chose de sa vie, devenir quelqu’un. C’est faire le pari qu’après des années d’apartheid et de violence, un nouveau monde est possible.
C’est en tout cas les messages que tentent de faire passer les leaders du mouvement comme le collectif d’artistes du blog « I see a different You« où les musiciens du groupe « The Social Market », stars montantes de la hipster communauté.
Et c’est vrai, il suffit de déambuler dans les rues du quartier de Maboneng, à l’est de la ville pour s’en convaincre : le visage de Joburg change. Peu à peu, les immeubles délabrés font place aux galeries d’art, aux cafés, aux boutiques de modes, aux bars de nuits branchés. Joburg s’embourgeoise. Joburg redore son image.
Joburg, dont le centre-ville est souvent cité comme l’un des plus dangereux du monde, réussit même à attirer de nouveau les sud-africains mais aussi les touristes et les street art addicts du monde entier. « Il y a du positif et du négatif en tout. Nous, on a choisi le positif (…)Le plus important pour nous c’était de montrer d’où nous venons avec fierté, (…) de changer la perception des gens sur l’Afrique. … », confiait récemment Vuyo Mpantsha, du trio I See A Different You dans une interview au journal Le Monde.
Et si être hipster à Joburg, c’était tout simplement vouloir changer le monde ?
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