50 Nuances de Grey et les sextoys font mauvais ménage !
Depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, on ne parle que de ça, le soi-disant film événement de l’année : 50 Nuances de Grey, adapté du best-seller érotico-sexy d’Erika Leonard James, est sorti au cinéma. Parce que ça nous saoulait mais surtout parce que vous vous en foutez, on avait ni envie de parler du livre ni du film…jusqu’à ce qu’on tombe sur cette étude, réalisée aux Etats-Unis.
Et oui, c’est enfin prouvé – en tout cas, on veut y croire– 50 Nuances de Grey c’est dangereux pour la santé – ou du moins, ça augmente vos chances de vous retrouver à l’hôpital – on passe jamais loin du drame quand on parle de menottes, non ?
En effet, dans une étude publiée par le Washington Post, les nombres d’accidents domestiques liés aux sextoys au Etats-Unis aurait fortement augmenté depuis la publication du roman le 3 avril 2012. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Lire un bouquin érotique, forcément, ça excite. Donc on lit, on imagine, et on fait son affaire. Sauf que parfois ça peut mal tourner…et vous amener aux urgences.Avant 50 Shades of Grey, le nombre d’accidents domestiques liés aux sextoys stagnait aux alentours de 1500 cas outre atlantinque .
En 2012, le nombre de personnes ayant fait un petit détour à l’ hôpital a donc augmenté, passant de 1500 à 2500. Sacré Christian Grey.
Plus de la moitié des victimes sont étrangement (ou non d’ailleurs) des hommes, âgés entre 40 et 50 ans. et il nous faut aussi préciser que dans une grande majorité des cas, c’est à dire 83% du temps, l’intervention requiert l’enlèvement d’un corps étranger. Bon.
Toutefois comme le dit si justement le proverbe : « la misère des uns fait le bonheur des autres », puisque dans le même temps l’industrie du sextoy ne s’arrête plus de prospérer. On estime que le chiffre d’affaires du secteur aurait augmenté de 7.5% entre 2013 et 2014. Passion menottes et coup de fouets.
Précisons aussi qu’aucune preuve irréfutable explique que 50 Nuances de Grey ait causé à chaque fois ces mésaventures, mais qu’on se le dise le parallèle était trop beau pour le laisser passer.
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