Moma nous présente un mélange d’influences entre Europe et Amérique Latine
C’est la première enquête reconstituée sur la majorité des œuvres d’artistes d’avant garde de Grete Stern et Horacio Coppola. L’exposition sera composée de leurs créations personnelles en allant de la photographie, film, publicité jusqu’au design graphique qui sera juxtaposé avec plus de 300 travaux qui viennent de musées d’Europe et d’Amériques.
De nombreux projets n’ont jamais encore été montrés au public comme 250 photographies ou photomontage vintage, 40 travaux typographiques originaux, des prix gagnés en publicité, 26 livres de photos ainsi que 4 films expérimentaux tournés en 16mm.
Les artistes, mariés pendant 8 ans, étaient unis dans la modernité de leur époque mais partageaient une conception différente de leur travail et du succès. Ils travaillaient effectivement chacun dans leur coin, indépendamment de l’autre.
Les deux débutèrent leurs carrières dans le mouvement d’avant garde européen de la fin des années 20, début des années 30 où ils étaient installés en Argentine en tant que photographes innovateurs. Puis l’Allemande Stern a collaboré avec Elle Aerbach pour développer le portrait, des publicités mais aussi explorer le proto-féminisme (inspiration du mouvement des femmes).
Le duo était un des premiers à exploiter de nouveaux modèles féminins et à révolutionner le style conventionnel de l’époque.
Pendant ce temps, l’Argentin développe un style photographique particulier, il examine les faisceaux de lumière à travers des prismes et du verre, ce qui le conduit à Bahaus où il rencontrera Stern en 1932. Le couple fuit l’Allemagne nazie pour se réfugier, la où une grande communauté d’artistes allemands s’échappe de leur pays.
Les années 30 ont vu éclore le développement de films surréalistes, qui a conduit à un type de photos expérimentales particulièrement lorsqu’ils reviennent à Buenos Aires.
C’est dans cette ville que Coppola fait de nombreux clichés de la société intellectuelle et artistique argentine mais également les européens qui fuit la guerre.
Montré avec son film, « La naissance de l’obélisque » une série de photographie prise du film lui même qui montre certains lieux de Buenos Aires de manière poétique. Ces passages ont été appuyés par le travail d’autres artistes comme Moholy-Nagy et Krull.
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