Scarlett Johansson : une chochotte à Paris
Les malheurs de Scarlett : Paris t’emmerde !
Cette semaine a été la semaine de la France. Après Janine di Giovanni de Newsweek qui nous crache dessus, c’est au tour de Scarlett Johansson de nous casser du sucre sur le dos.
L’actrice sur qui tout le monde bave file le parfait amour avec Romain Dauriac et s’est installée avec son Jules à Paris.
Nous connaissons la vision que les Américains ont de Paris : béret, baguette, Tours Eiffel et tout le toutim. Elle est partie de Hollywood pour la « Ville de l’amour » (il n’y a qu’eux qui utilisent cette expression).
Mais le pauvre chou commence à ne plus pouvoir encadrer les Parisiens. Et ça, elle ne le dit pas à un média Français bien entendu. Non elle l’a fait chez Letterman, le célèbre talk show cainri. Faire ce genre de déclaration à plusieurs centaines de milliers de km du lieu dit, c’est ce qui s’appelle porter ses couilles.
Elle se met donc à pleurnicher :
Alors bien sûr quand je suis arrivée, j’ai d’abord pensé que le cliché du Parisien mal élevé était faux, tout le monde était merveilleux. C’était avant que je ne m’installe pour de bon. Depuis, les gens se sont dit que puisque j’avais décidé de rester, ils pouvaient devenir grossiers avec moi.
Je vais te dire ce qui est vraiment grossier ma petite Scarlett, c’est ta carrière. Si tu as des rôles un temps soit peu intéressants dans ta courte vie, c’est uniquement grâce à ta plastique. Oui tu es photogénique, tu es jolie, je ne l’enlève pas. Mais soit dit entre nous, quand il s’agit de jouer, de composer, ce n’est pas à toi qu’il faut s’adresser. Tu as toujours un rôle de portemanteaux dans tes films. Et il n’y a qu’a voir ton palmarès : aucune récompense notable… ah si un BAFTA, mais si, tu sais, l’anti(pot de)chambre des Golden Globes.
Bref ta carrière ne casse pas de brique contrairement à ce que tu peux croire, tu es la Marion Cotillard d’Outre-Atlantique on va dire. Et encore, elle a eu un Oscar, sur un malentendu, mais elle l’a eu.
Donc avec une carrière pareille ne t’étonne pas qu’on te fasse la misère. Et je ne parle même pas de ta carrière musicale (le flop du siècle !).
Deuxième chose qu’elle nous reproche : «
À New York, c’est comme une merveilleuse danse, tout le monde s’évite, et marcher dans la rue devient une chorégraphie, indique-t-elle. Quand je suis arrivée à Paris, j’ai pensé que c’était une ville provinciale où les gens ne savent pas marcher… Et le fait qu’ils ne me regardent pas en face était dû au fait qu’ils étaient embarrassés de m’avoir bousculée. Mais non, ils ne sont pas embarrassés. Alors j’ai commencé à devenir vraiment agressive avec les gens. Et je m’en moque!
Alors, je ne sais pas dans quel quartier chelou de New-York tu vivais ma petite, mais ici c’est Paris et on ne se balade pas en tutu. Nous ne sommes pas là pour faire des claquettes pour ne surtout pas chambouler ton petit confort US. Bienvenue dans le vrai Paris ma grosse.
En tout cas, personnellement, si je te croise, je ne vais pas juste te bousculer. Ce sera coup-de- tête-laser direction les rails de la ligne 5 !
Tu es prévenue !