Spécial Rock-en-Seine : Retour sur Die Antwoord.

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Focus sur Die Antwoord, le rap-rave made in South-Africa

Pour ceux qui ne connaissent pas encore, Die Antwoord est composé de Yo-landi Visser, Ninja et de Dj Hi-Tek. Le groupe s’est formé en 2008.

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Ninja, de son vrai nom Walking Tudor Jones, n’en est pas à son premier groupe loin de là.Il est sur la scène hip-hop sud africaine depuis 15 ans et fait parti de plusieurs groupes avant Die Antwoord, Il avouera que tous les précédents étaient pour lui une sorte d »expérimentation personnelle et que la finalité ne pouvait être autre chose que Die Antwoord.
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Yo-landi Visser ou de son nom civil Anri Du Toit, est la fille d’un membres actif de l’Eglise réformé Hollandaise, un mouvement très conservateurs d’Afrique du Sud.  C’est la chanteuse du groupe, elle est doté d’une voix des plus atypique qui rend n’importe quelle de leurs musiques identifiable très facilement.

Dj-Hi-tek ou Justin de Nobrega, est le troisième membres du groupe, plus discret si on se fit au peu d’information que l’on peut trouver sur lui mais sûrement pas moins important car il contribue à l’identité sonore du groupe puisque c’est lui qui est derrière les platines.

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A eux trois ils forment donc cette  » entité batarde « , selon leur propres termes. Sous leurs apparences de groupe de Freaks délurés et leur goût pour le glauque, l’étrange, voir le répugnant  Die Antwoord est bien plus qu’un simple groupe qui veut faire parler lui.  C’est chargé de la culture d’Afrique du Sud qu’ils conçoivent chacun de leur titre comme une  » docu-fiction «   en exagérant à 300%  les choses. En effet, derrière chacun de leur clip et de leur musique déjanté se cache un message revendicateur.

A travers la culture  » Zef «   le groupe provoque les esprits sur fond d’image aussi subversives que glauque. La culture « zef » c’est la violence et l’obscénité associés à l’ignorance et la crasse. C’est une atmosphère qui est malheureusement bien réelle  dans les Townships et chez les blancs les plus démunies d’Afriques du Sud.

Par exemple dans Evil boy ils dénoncent les pratiques archaïques de circoncision dû à des croyances anciennes qui forges les mentalités locales. La circoncision représente le passage de  l’enfant à l’âge adulte, croyance à laquelle chacun est libre de croire, mais la pratique reste très barbare.

Die Antwoord se fait porte parole d’une culture Sud-africaine bien qu’au premier abord on puisse penser qu’il ne s’agisse de rien de bien sérieux.  Il faut reconnaître qu’ils sont tellement dans l’abus que le message n’est pas forcément très lisible, mais avant toute chose ils restent des artistes et ils gagnent leurs parient du Freeky, la preuve en est leur succès croissant de ces dernières années. Et c’est à Rock en Seine qu’ils seront demain !

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