Le report du Desperados Wild Club, entre art et bon son.

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Desperados Wild Club Le Desperados Wild Club, entre belle vue, street art envoûtant, et sons entrainants.

On en buvait quand on était petiot, rappelez-vous. Cette bière « mexicaine » aromatisée à la tequilla qui rendait nos premières boum si folles… Vous vous en souvenez forcément. Et bien vendredi dernier petit coup de nostalgie pour une partie de l’équipe, nous étions conviés aux soirées #DesperadosWildClub édition 2014 qui se sont déroulées les soirs du 4 au 6 juin, à la Tour Pleyel. Pendant 3 soirs, Desperados a donc investi et fait vibré le 25ème étage de la tour à coup de gros son rap, techno, avec de nombreuses performances artistiques. Et pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’y aller, suivez-nous on vous fait remonter le temps d’une semaine pour un report aux petits oignons !

Premier soir : Métro Carrefour Pleyel, approximativement 21h03, difficile de louper le bâtiment. On est devant une des plus grande tour de Panam. 125 mètres de haut et un mélange de costards et de mecs hype bien comme il faut, pas de doute ça doit être là. On monte alors vers le 25ème étage, et, dans l’ascenseur, un type du staff désigne un « chef d’équipe » pour chaque groupe. Il nous explique qu’à la fin de la soirée et après un étilho-test, il nous sera possible de gagner un Tee shirt si on n’a pas trop bu (somme toute étrange pour la soirée  « Desperados », mais passons…). Autant vous dire que de toute façon, je n’ai pas gagner de Tee shirt…

Bref nous voilà en haut : du gros son vient nous chatouiller les oreilles dès l’ouverture des portes de l’ascenseur, le lieu est encore un peu vide mais bien sympa. Tout l’étage est recouvert de graph, du sol au plafond :

Déco DWC

Le temps de poser ma veste et de prendre ma première Despe Lime, je fais le tour du propriétaire comme un bon reporter. On a vite fait le tour mais c’est sympa, les graffs sont magnifiques et évidemment la vue à 180° est plaisante. Une scénette pour les artistes est installée, et c’est un groupe de musiciens, accompagné d’un DJ et d’un MC qui chauffent l’ambiance à coups de grosses basses américaines, sur lesquelles les musiciens partent en freestyle, le concept est sympa.
Dans cette salle en carré entièrement customisée pour l’occasion : 2 bars à despe (et cocktails, à la despe), un stand bouffe ou les burgers avaient l’air bien cool, du magnifique street art sur les murs et le collectif d’artiste 9em concept qui proposait également du custom sur planche !

9em concept

Le super groupe des « Danseurs Fantastiques » aide l’ambiance à se mettre en place en organisant des petits shows de break à droite, à gauche, dans la salle. Tout le monde est conquis, rien à dire les mecs font le taff.

Danseur Desperados

Greg fritte
La soirée suit son cours, se remplie gentillement quand, à 22h, à peine passé Monsieur Greg Fritte qui se désigne comme le maitre de cérémonie de la soirée, s’invite sur scène pour annoncer les premiers invités … Orelsan et Gringe ! Les Casseurs Flowteurs sont dans la place, et mettent le feu à la tour pleyel après quelques ennuies de micro un peu gênants… Bref, après cet incident qu’ils arrivent à faire passer plutôt bien, ils restent sur scène pour 7, 8 chansons parmi lesquelles « Bloqué », « Nouvelle Paire », leur classique de la Saint Valentin et, bien évidement leur hymne à la tize : « Manger c’est Tricher ».

Casseurs flowteurs

Après leur passage et quelques photos avec le public, l’ambiance s’est réchauffée la haut et c’est le dj français Yuksek qui prend le relais. Autre atmosphère que le rap des Casseur Flowteur, mais ça y est ça danse, ça se décontracte, tout le monde est content !
Gros son techno, ce grand monsieur de la musique électronique ravit les tympans des amoureux d’électro pendant plus d’une heure.

Vers minuit c’est Zdar et Boom Bass, le groupe Cassius qui continue sur de la bonne électro comme on aime. Et c’est ainsi que s’achève notre première soirée.

Cassius

C’est donc après avoir bien profité de toutes ces petites merveilles que le mercredi soir nous repartons, appareil photo à la main et sourire aux lèvres pour la deuxième soirée du Desperados Wild Club, qui s’annonçait déjà bien en vu du line-up plutôt attrayant. On retrouve donc les mêmes murs parfaitement illustrés façon street art et le même groupe de danseurs hip hop qui ont, une fois de plus, enchainé les shows avec leurs belles acrobaties.

Le rappeur Teophilus London reprend l’ambiance, avec son flow incontournable et même plutôt sexy. Il nous fait un accueil international et chaleureux, en proposant de nombreux titres connus tel que « Love Is Real » ou encore « I Stand Alone » que nous connaissons tous pour son air très entrainant. Plutôt efficace comme concert, les danseurs sont fous et le rappeur s’empare de la scène. Et, pour notre plus grand plaisir, il finit son joli show avec l’entrée en matière du célèbre producteur de musique électronique Brodinsky. Les deux énergumènes se sont combinés pour le dernier live de Teophilus, en jouant le titre exclusif « Gimme Back The Night » qui apporte une bonne grosse lignée de basses qui tape assez bien, à cette heure ci. Il y a même quelques courageuses qui sont venues se trémousser sur la scène, alors vous imaginez l’ambiance !

Teophilus London

Teophilus London

Teophilus x Brodinsky

On finit cette très jolie soirée avec le beau set de Brodinsky, qui a réussi à enflammer toutes les personnes présentes, comme il sait si bien le faire. Avec son charisme de fou et son mix de techno glacée, le créateur du label Bromance Records a su montrer, une fois de plus, qu’il était un des patrons de la musique électronique.

Brodinski DWC

Brodinski

On finit donc ces beaux jours avec la journée du Vendredi, où l’on a pu apercevoir le collectif de DJ parisiens F.A.L.D. composé de Supa,Bambz, Kyu Steed et The Twinsmatic, un relais de Dj’s très intéressant, puisqu’on a pu écouter quelques têtes peu connues. Entre hip hop, r’n’b, trap et dance hall, le festival a été magnifiquement terminé par ces artistes plus que prometteurs, avec une soirée qui s’est finie sur les coups des 5h du mat’, on pense que ça a plu aux adeptes de la célèbre marque. Et, c’est après ces beaux moments que, les oreilles vibrantes et le cœur battant, je vais me chercher une dernière petite bière pour me souhaiter un bon trajet retour. Et, il faut le dire, ces quelques jours de festivités étaient plutôt agréables.

DWC Vendredi

1 réflexion au sujet de « Le report du Desperados Wild Club, entre art et bon son. »

  1. Merci pour ce super article qui donne envie même quand on y était! J’en profite pour préciser le nom du DJ accompagné de ses zicos et de son MC pour ceux que ça pourrait intéresser, il s’agissait de Freddy Jay & The Heatshkok all stars. Big up à vous 😉

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