Portrait des plus grands gangsters des années 20
Le monde de la mafia et des gangsters a toujours fasciné. Que ce soit par leur sang froid, leur charisme ou leur intransigeance, grand et petit écran ont toujours apprécié revenir sur les grands criminels des générations précédentes.
On pense par exemple naturellement aux « Affranchis », au « Parrain », à » Mesrine », à « American Gangster » à la série « Boardwalk Empire » ou au très bon documentaire « L’honneur des brigands » sur la mafia Russe (séance de rattrapage ici). Souvent basés sur de véritables anecdotes, ces films, séries et autres documentaires restent majoritairement des fictions –aussi excellentes soient-elles. Ainsi, Open Minded vous propose, de découvrir en quelques images, les criminels des années 20 dont vous avez trop souvent entendu parler mais que vous n’avez peut être jamais vu.
Aux Etats Unis, les années 20 sont synonymes de prohibition. En effet, face au trop grand nombre d’alcooliques et aux troubles qu’ils engendraient, les Etats Unis avaient décidé d’adopter une politique stricte interdisant toute consommation d’alcool. En 1916, 26 États de la Fédération respectaient donc officiellement cette loi. Pourtant, dans l’esprit de nombre de citoyens, cette interdiction ne signifiait pas arrêt de la consommation mais plutôt, début de la galère pour trouver son breuvage quotidien. La demande était incroyablement forte, et certains ont vu là le moyen de se remplir les poches.
Durant cette période les trafics et économies souterraines prolifèrent et le marché noir n’aura jamais été aussi présent. Sentant la bonne affaire, les gangsters ont rapidement trouvé le chemin pour faire partie intégrante de ces commerces illégaux et contrôlèrent par la suite la majorité du trafic. Irlandais, Juifs et Italiens contrôlèrent bientôt les villes de New York, Chicago, Philadelphie, Cleveland, Boston, et Detroit en donnant de temps en temps quelques pots de vin aux politiciens et policiers qui s’approchaient d’un peu trop près de leurs affaires.
On estime qu’ils se faisaient à l’époque près de 60 millions de dollars par an. Mais rester au sommet n’était pas de tout repos, et il fallait parfois liquider quelques hommes pour rester sur les marches du podium et paraître intouchable aux yeux de la population –la routine.
Plusieurs noms résonnent encore aujourd’hui, il y avait par exemple « the fixer » (Arnold Rothstein), « le cerveau » (Meyer Lansky), « le dingue » (Benjamin Siegelbaum) , « le chanceux » (Luciano), ou encore Enoch L. Johnson plus connu sous le nom de « Nucky« . Tous ces hommes –certains plus connus que d’autres –étaient les têtes pensantes les plus influentes du milieu criminel, à la fois politiciens, gangsters et hommes de main.
Plusieurs photos de cette époque ont été retrouvées, elles offrent un témoignage au plus proche de la réalité de ce qu’être un gangster signifiait à l’époque, de Al Capone à « Don » Carlo Gambino, en passant par John Dillinger. Vous vouliez des narvalos, en voilà des vrais..
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La photo prise de John Dillinger était lors d’une visite de presse dans la prison ou il résidait et non pas avec ses proches! Sympas les photos !