The Raft : un radeau, l’océan et sept jours pour survivre.

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The Raft aka le Koh Lanta de l’extrême.

En France, les jeux d’aventure sont victimes d’une malédiction et il est loin le temps où ils avaient la part belle du marché télévisuel.

D’abord, un candidat au jeu Koh-Lanta meurt d’un problème au coeur lors de la 123ème saison du jeu et le médecin attitré des candidats se suicide quelques temps après, rongé par sa conscience et la polémique qui s’est créée autour de lui.

Puis, c’est le tragique accident d’hélicoptère qui survient lors de l’enregistrement de l’émission Dropped qui coûtera la vie à 7 personnes dont 3 athlètes olympiques qui manqueront à la France, encore longtemps. Va de retro TF1.

Aux Etats-Unis, en revanche, on ne compte plus les jeu de télé-réalité qui prônent l’aventure ni leurs audiences, toujours en hausse. Cette année, un nouveau projet a vu le jour, baptisé The Raft, et il fait clairement passer Koh Lanta pour un stage de boy scout.

Le principe de The Raft, c’est un peu l’histoire du film L’Odysée de Pi, le tigre en moins.

Diffusée sur la chaîne câblée National Geographic Channel aux Etats-Unis, la production a pensé à tout pour que le mot réalité prenne tout son sens.

Près du triangle des Bermudes, un naufrage est simulé et les participants sont répartis en duos dans deux radeaux de fortune- un rouge , un jaune – au milieu de l’océan avec un kit de survie et la soif, la faim et les requins pour les accompagner. Ils doivent survivre pendant sept jours à la dérive.

Plusieurs caméras sont disposées sur le radeau et une autre est distribuée aux joueurs pour qu’ils réalisent leur journal de bord, à grands coups de « fuck », « fuck it » et « Damn it ». Puis, avec eux dans le canot de sauvetage, il y a un autre caméra-man pour chaperonner qui a l’interdiction d’interagir avec eux et l’obligation de filmer l’épopée.

Les « rafteurs » ne se connaissent pas et pourtant, leurs vies sont plus que reliées : si l’un d’entre eux décide d’abandonner, l’aventure s’arrête aussi pour l’autre.

Le seul moyen de sortir de cet enfer dans lequel ils se sont volontairement foutus reste donc d’appeler au secours le bateau de la production qui n’est jamais loin ou de s’échouer sur un îlot avec une bonne dose de chance. Il n’y a rien à gagner à l’issue de ce jeu, seulement la reconnaissance éternelle et le sentiment d’avoir accompli un truc, un vrai.

Parmi les premiers candidats, on retrouve un auteur de livres de voyage et un pêcheur de homards, une ancienne volontaire du Peace Corps et même un ancien marine qui a perdu ses deux jambes en Afghanistan.

Un casting comme ça, ça ne s’invente pas, c’est forcément américain et ça promet des pépites sur fond de désespoir et d’instinct de survie, priceless.

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