Quelques mois après avoir terminé Indiana Jones and the Great Circle, difficile de résister à l’appel du nouveau DLC, L’Ordre des Géants. Dès les premières minutes, l’aventure donne le ton avec une course effrénée dans le Vatican, un biscotti brandi comme relique sacrée, une fuite rocambolesque face à des fascistes furieux… et une béquille transformée en arme improvisée. Voilà un résumé parfait de l’ambiance : du danger, de l’absurde et ce charme unique qu’Indy dégage, même dans les situations les plus improbables.
L’Ordre des Géants : une quête qui débute au Vatican ✝️

Tout démarre avec une nouvelle mission intitulée « Un mystère commence ». Indy y rencontre le père Ricci et son inséparable perroquet Pio (oui, l’oiseau est presque un personnage à part entière 🦜). Le prêtre évoque un mystérieux croisé sans nom, un géant légendaire qui aurait toujours gardé son casque. Selon lui, un secret dort sous la Casina du Vatican. Impossible pour Indy de refuser, il accepte d’enquêter, entraînant les joueurs dans un récit qui se greffe parfaitement à la mythologie du jeu principal.
Sur le plan du gameplay, Order of Giants reprend les mécaniques familières du Grand Cercle. Indy alterne entre exploration souterraine, combats contre des fascistes et affrontements avec de nouveaux cultistes en robe rouge. Quelques puzzles viennent agrémenter le tout, rediriger de l’eau, tirer des leviers dans le bon ordre ou encore manipuler des chaînes pour avancer.
Si ces énigmes sont plaisantes, elles manquent un peu de créativité. On aurait aimé davantage de surprises, surtout plusieurs mois après la sortie du jeu principal. Côté combats, l’impression est similaire, efficaces mais prévisibles. L’arme principale reste le fouet, accompagné des bons vieux poings d’Indy. Finies les séances délirantes où l’on frappait des ennemis avec des mandolines ou des vadrouilles, sous les rues de Rome, l’arsenal est limité.
Une ambiance plus sombre que jamais 🌑
Visuellement, le DLC adopte une palette marquée par les teintes grises et terreuses des souterrains romains. Quelques rayons de lumière filtrent parfois pour rappeler la ville au-dessus, mais l’impression générale reste claustrophobe. Après plusieurs heures à évoluer dans ces tunnels, le joueur rêve presque d’un ciel bleu éclatant.
Malgré tout, cette atmosphère colle bien au récit. On ressent le poids du secret, de la pierre et du temps. Et lorsqu’Indy parvient à lever le voile sur certaines énigmes de l’ordre Nephilim, on se dit que la pénombre avait son importance.

Là où Order of Giants brille vraiment, c’est dans son histoire. MachineGames réussit à livrer une intrigue captivante, ponctuée d’humour et de rebondissements. Certains passages font rire à voix haute, comme cette scène où Indy se retrouve coincé sous une voiture — un gag parfaitement dans l’esprit de la franchise.
Le récit mêle avec brio mystère historique et aventure pulp. Même lorsque les mécaniques de gameplay peinent à surprendre, la curiosité de découvrir le prochain rebondissement pousse à continuer. La confrontation finale (aucun spoiler ici 😉) se révèle d’ailleurs aussi surprenante qu’intense, offrant un vrai moment fort digne de la saga.
Des nouveautés limitées 🎮
Soyons clairs, ce DLC n’apporte pas de nouvelles mécaniques révolutionnaires. On y trouve bien quelques livres d’aventures supplémentaires, mais ceux-ci offrent surtout des bonus temporaires (buffs) plutôt que des compétences inédites. De quoi aider les joueurs n’ayant pas encore fini le jeu principal, mais pas de quoi bouleverser la progression.
En réalité, Order of Giants ressemble davantage à une mini-extension condensée qu’à un vrai chapitre indépendant. Comptez environ quatre heures de jeu pour en faire le tour, un peu plus si vous partez à la chasse des nouveaux artefacts.

Des attentes un peu déçues 😕
Certains moments laissent un goût d’inachevé. À mi-chemin, une séquence laissait présager un combat de boss mémorable, digne du duel contre le géant aveugle du jeu principal. Mais la tension retombe brutalement, remplacée par une cinématique. De quoi frustrer les joueurs qui espéraient retrouver ce sentiment de frisson intense.
Côté exploration, la promesse de Rome reste partiellement sous-exploitée. On espérait déambuler plus longuement dans ses rues, mais l’aventure se concentre surtout sur les souterrains. Résultat, l’impression d’une opportunité manquée d’offrir des panoramas plus variés.
Une extension pour les fans avant tout 💖
Au final, Order of Giants ne bouleverse pas l’expérience offerte par Indiana Jones and the Great Circle. Mais si vous avez aimé le jeu principal, ce DLC est une excuse parfaite pour retrouver Indy, son humour pince-sans-rire et ses péripéties improbables.
La formule est claire, « plus d’Indy faisant des choses d’Indy ». Et pour les passionnés de la franchise, c’est déjà un plaisir suffisant. Ceux qui espéraient une révolution risquent d’être déçus, mais ceux qui voulaient prolonger l’aventure trouveront ici leur compte.
Plus de détails officiels sont disponibles sur le site de Bethesda.

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