Booba accusé de cyberharcèlement : son compte Twitter désactivé

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Alain Tchedje

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C'est une nouvelle qui fera jaillir de joie plus d'un internaute, et notamment aux victimes du rappeur Booba. En effet, le Duc de Boulogne a perdu son terrain de jeu favori où il comptait près de 6 millions d'abonnés.

Depuis plusieurs mois maintenant, Booba est accusé de harcèlement via son compte X (anciennement Twitter), s’en prenant à de nombreuses personnalités et incitant ses followers à en faire de même. Le rappeur Servane et Mehdi Maïzi, directeur rap chez Apple Music, font également les frais des attaques du rappeur.

Un comportement intolérable selon Mehdi Maïzi

Mehdi Maïzi dénonce clairement les agissements de Booba dans un tweet sans équivoque : « J’anime des émissions depuis 10 ans où tous les styles possibles de rappeurs ont été reçus dans différents formats, sans favoritisme ni discrimination. J’accepte que certains n’aiment pas ou critiquent mon travail ; cela fait partie du jeu. Mais je ne peux tolérer que… ». Il serait ainsi reproché au rappeur d’avoir essayé d’imposer une liste de rappeurs rentables à son ancien collaborateur, correspondant davantage à sa vision du rap.

Au menu des accusations portées contre Booba on a des photomontages humiliants, de vieux messages qui refont surface et des rumeurs d’adultères.

Servane, nouvelle cible du rappeur ?

Quant à Servane, il semble lui aussi être l’une des victimes des attaques virtuelles de Booba. Les raisons ne sont pas encore tout à fait claires, mais il n’est pas rare que l’interprète de Saddam Hauts-de-Seine s’en prenne à d’autres artistes ou célébrités dans sa publication. En octobre dernier, c’était Magali Berdah qui a subir les foudres du rappeur. Celle-ci avait porté plainte pour cyberharcèlement. Lors du procès, le rappeur avait tout simplement dit être un lanceur d’alerte. Cette situation ne fait donc que renforcer les accusations portées contre lui.

Désactivation du compte Twitter de Booba : un soulagement pour certains ?

La suspension du compte Twitter de Booba est donc une nouvelle qui risque de plaire à plus d’un. Premièrement, les victimes directes des attaques peuvent espérer voir ces attaques en ligne diminuer. Par la suite, de nombreux internautes ont également exprimé leur mécontentement face aux nombreuses polémiques suscitées par le rappeur via son compte Twitter.

Une réaction de la part du rappeur ?

Au moment où nous écrivons cet article, aucune déclaration officielle de la part de Booba n’a été faite concernant la fermeture de son compte Twitter. Il reste donc à voir comment le rappeur va réagir suite à cette désactivation et s’il tentera de contester cette décision ou de se créer un nouveau compte sur ce réseau social si celle-ci (la désactivation) s’avère être définitive.

Les conséquences de cette affaire pour le monde du rap

Cette histoire se concentre sur différents aspects de la scène rap française. Premièrement, cela réaffirme l’idée de compétition et de rivalité entre différents artistes, qui semble exacerbée par les réseaux sociaux. Deuxièmement, elle appelle à une prise de conscience sur l’usage qui est fait de ces plateformes, et les impacts qu’ils peuvent avoir dans la vie réelle de ceux qui en sont les cibles.

Vers un renforcement des sanctions pour le cyberharcèlement ?

Ce dossier pourrait aussi avoir pour effet de renforcer la lutte contre le cyberharcèlement, en particulier pour les personnalités publiques. Les agressions virtuelles peuvent entraîner des conséquences graves, sur le plan mental ou psychologique. Il faudrait donc réfléchir à des solutions appropriées pour limiter au maximum les conduites déplacées sur les réseaux sociaux.

Le compte X (Twitter) de Booba a été désactivé suite aux plaintes de cyberharcèlement dont il a fait l’objet. Cela montre les difficultés liées aux conduites abusives sur les réseaux sociaux. Il faut être conscient de l’effet que peuvent avoir ces actions, aussi bien pour les victimes que pour le rap français dans son ensemble. Pour l’heure, on ignore qu’elle sera la rédaction de B20, s’il conteste la désactivation ou s’il crie au scandale. Affaire à suivre…

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