Tant qu’il y a des murs, il y a de l’art : Màs, le street artiste réceptif

De l’art mais pas que…

A l’origine il n’avait pas prévu de graffer et devenir artiste. Tout s’est passé alors qu’il n’avait que 17 ans, il prit la bombe, et comme il le dit si bien, il ne l’a plus lâché. Màs peint avec frénésie comme si sa vie en dépendait. En plus d’être artiste, il se porte également comme transmetteur d’un savoir. 

Tout de suite il comprend le pouvoir que lui procure la bombe. Il peut dorénavant graffer sur des étendues immenses et exprimer son point de vue. Tout le monde peut voir son art. Car c’est bien sur ce point là que le street art diffère des autres moyens d’expression. L’artiste va directement à la rencontre de son public en projetant ses oeuvres sous leurs yeux. L’interaction est alors constante et fait partie intégrante du travail de l’artiste. Le spectateur n’a plus à aller au musée, l’art vient à lui. 

C’est cette interaction qui inspire tant Màs, qui, dans une interview accordée à « UrbanArtParis », racontera comment certains passants ont eu une révélation en regardant son travail. Allant même jusqu’à le remercier de peindre tant ses oeuvres les avaient touché. Màs a également reçu des commandes de la mairie de Bordeaux, celles-ci ont permis à notre artiste d’étendre encore plus sa palette créative. Ecole, fresque, atelier créatif… Màs peint en étant influencé par les gens qu’il rencontre. Il peint donc pour tous, influencé par tous. C’est véritablement ce qui rend ses travaux aussi uniques.

Dans une ville où le street art est en pleine essor, Màs fait partie de ces artistes qui aujourd’hui, n’ont plus rien à prouver. C’est pourquoi il essaye de penser à demain, et donne des cours aux plus jeunes afin de les initier à cet art. Màs est donc un passeur de témoin entre deux générations. Une génération qui, on l’espère, s’exprimera avec autant de joie et de liberté que Màs.

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