Mon trip à Budapest : pour plus de plaisir

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Les ruin bars comme refuge, les bains comme salut

Partir à Budapest début mars c’est sympa, sauf si tu as peur de perdre tes orteils. Il m’a fallu du temps, 4 couches de fringues et quelques verres pour affronter la neige. Mais pour les lieux insolites surprises, pour faire la fête, pour prendre un shot d’histoire, Budapest est la reine. Pendant une semaine avec les potes, je me suis habituée à prendre une éternité pour me vêtir et me dévêtir toutes les heures. Mais, pas d’inquiétude, pleins de lieux sympas sont dignes de te réchauffer.

budapest

Après un atterrissage sympathique où le commandant nous annonce « une température extérieure..euh..glaciale« , juste le temps de poser les affaires, nous cherchons déjà le Szimpla des yeux, roi des ruin bars hongrois, côté rive droite du Danube (à Pest), en quête d’insolite et de bières de réconfort. Nous enchaînons les breuvages servis par le serveur le plus blasé du monde dans ce lieu immense, défoncé, plein de charme. La promiscuité est propice à la discussion et pourtant… pas un hongrois en vue. Fichtre.

ruin's bar

La visite historique de Budapest vaut le détour en haut du quartier Buda et le Parlement reste impressionnant. La visite peut se faire en gueule de bois tant le guide parle anglais comme une vache espagnole. A la sortie, on flâne sur les rives du Danube (là il ne fait pas -8000°C) et on traverse le pont des chaînes. Au deuxième soir, deuxième ruin bar : l’Ellato Kert. Plus local, plus posé, avec un baby-foot et un groupe de rock en prime (chacun ses goûts).

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En terme de bouffe, j’admire les hongrois pour leurs pâtisseries (le gâteau Dobos du Gellert café restera dans mon cœur à jamais) mais un poulet paprika arrosé de Tokaji, ça se tente aussi (ce vin est totalement magique). J’en viens à la meilleure partie du séjour qui consiste à écumer les meilleurs « sorozo », ces fameux bars à bières. Mention spéciale à un barman  de compet’ qui m’a tout fait goûter.

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Avec les potes, on se dirige tant bien que mal vers l’Istant, autre ruin bar qui prend des allures de club monumental. Déco psychée, techno, vestiaires gratos, boissons peu chères : on y a passé la nuit à se déhancher. Seul bémol : Éjecter les 150 Jean-Jacques relous qui viennent m’accoster. Et dans le tas, pas un seul hongrois. Impossible de goûter aux couleurs locales.

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Quand tu te réveilles à midi avec un mal de crâne des familles, la meilleure chose à faire à Budapest est indubitablement de manger le truc le plus gras au grand marché couvert et aller se tremper en mode légume vapeur dans les bains. Question bouffe, j’ai cru mourir en mangeant un langos ( galette méga-grasse garnie d’ingrédients dégueux). Question chill, j’aurai pu passer ma vie aux bains Rudas, pas trop fréquentés et bien équipés avec hammam, piscine et sauna en roof top. Juste ouf.

buda

En définitive, Budapest mérite d’y faire un tour et pas juste pour les choses qu’on y boit hein. Le quartier du parlement et la colline de Buda sont riches d’Histoire. La conversion en forint agace au début mais tu as finalement l’impression de peser dans le game avec tous ces billets. Sympa pour une semaine mais pas pour l’éternité, comme l’aurait voulu ma compagnie aérienne qui m’a bloqué un jour de plus à l’aéroport car Bob le bricoleur n’arrivait pas à réparer l’avion. L’occasion de visiter un Ibis version hongroise. On aime la Hongrie mais on la quitte. Pour mieux y revenir sans doute.

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