Le Bao Burger ou comment manger un gros nuage fourré aux bonnes choses
Le comble du moelleux
Le bao doit te dire quelque chose. Tu sais, c’est cette petite brioche trop mimi cuite à la vapeur, sorte d’en-cas adulé par des millions de chinois. Et quand elle fusionne avec un burger, on a trop envie de lui faire des papouilles.

Incontournable de la street food moderne, le bao serait né à l’Antiquité dans le nord de la Chine, pour remplacer les graines de millet et le riz bouilli (tu m’étonnes). Et pour donner cette pâte des nuages, seules suffisent de la farine de blé et de l’eau. Pour info, on peut noter des petites variantes entre la Chine et le Vietnam où il prend le nom de Banh bao, un petit pain farci à la pâte plus sucrée contenant souvent de l’œuf dur. Si le bao prend toutes les formes en Chine (grand, petit, salé, sucré, lisse, rugueux..) et toutes les garnitures, son plus bel aspect reste celui d’un magnifique burger.

La brioche chinoise a remplacé délicatement le bun pour venir se poser sur de la poitrine de porc croustillante ou du poulet frit, accompagné de poivrons confits, de sauce thaïe basilic et lait de coco. Chez Siseng, fameuse adresse parisienne dans le 10ème arrondissement, on te le sers ainsi avec des frites de patates douces. Rien qu’en jetant un regard sur ce burger asiatique, on fond déjà.

