Slava Starkov, la perpétuation d’une noble tradition
De nos jours, il y a peu de pays qui ne développent pas leur propre vision du tatouage, mais certains ont un impact beaucoup plus puissant que d’autres. Evidemment, c’est le cas du Japon, où l’art corporel a été porté au rang d’excellence, avec une codification presque inégalée, avant de devenir une pratique en voie d’extinction. Mais l’influence du tatouage traditionnel Japonais, l’irezumi, a vite dépassé les frontières du pays pour devenir l’obsession d’artistes à travers le monde.
Pratiqué par des tatoueurs qui ne sont pas des maîtres japonais, ce style est désigné par politesse sous la dénomination de « japonisant », même si les pratiques respectent parfois le rituel nippon. C’est le cas du travail de Slava Starkov, basé à St. Petersburg en Russie.
Ce fana de culture japonaise recouvre les corps de ses compatriotes et de clients venus du monde entier de pièces inspirées de l’irezumi. Carpes koi, dragons et autres éléments bien connus du japonisant se retrouvent dans ses manches et ses dos, conçus avec élégance. Slava Starkov est également friand de la technique de tatouage tebori, c’est-à-dire sans machine, avec des baguettes (non, pas celles pour manger les sushis !).
Cette relecture d’un incontournable de l’histoire du tatouage réaffirme la force des contrastes de couleur, du dynamisme des thèmes et du raffinement esthétique qui fait la splendeur de l’art nippon.
https://www.instagram.com/slavastarkov/
Jen Ripper
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