L’histoire vraie des Peaky Blinders
Si vous êtes fan de la série évènement, Peaky Blinders alors cela va sans dire que cet article va vous plaire. En effet, face à l’engouement qu’à suscité la série de Stephen Knight, la police de West Midlands a ressorti les images d’archives concernant les véritables Peaky Blinders . L’occasion de revenir sur l’histoire vraie d’un des gangs les plus dangereux de l’histoire.
Nous sommes en 1870. Dans les rues humides, froides et boueuses de Birmingham, les meurtres, les vols et les émeutes sont quotidiens. Ça se bagarre à coup de marteaux, de couteaux, de boucles de ceinture et bien sûr, de lames de rasoir à peine dissimulées. Un groupe de jeunes met la ville à genoux et les policiers tentent tant bien que mal de limiter les dégâts. Ce groupe, c’est le Cheapside Slogging Gang. Pendant plus de 30 ans, c’est eux qui vont tenir la ville. Mais faire régner la terreur et maintenir son pouvoir est un travail quotidien qui mène des centaines de jeunes se battre dans des émeutes et bagarres pendant plusieurs heures. À l’époque, le Cheapside Slogging Gang – aussi appelés les « Sloggers » – utilise une ceinture à boucle lourde pour écraser ses victimes. Les deux chefs de meutes étaient John Adrian et son fidèle lieutenant James Grinrod.
Le problème c’est que comme toute organisation criminelle puissante, les rivaux ne sont jamais loin et ils veulent eux aussi, faire leur place. Ainsi, plusieurs autres bandes parallèles se sont formées pour tenter de détrôner les Sloggers. Parmi elles, les fameux Peaky Blinders, qui ont vous le savez, réussi avec brio.
Contrairement à ce que montre la série, les Peaky Blinders ne valaient pas mieux que les autres. Ils tuaient sans raison toute personne qui leur semblait faible ou qui ne leur revenait pas pour leur voler le moindre centime. Ni l’âge ni le sexe des victimes n’importait. Ils tuaient femmes, hommes et enfants, riches ou pauvres s’ils en ressentaient le besoin… ou l’envie. La seule chose qui les différenciait des autres, c’était leur élégance. Un style soigné qui permettait à tous de les reconnaître dès le premier coup d’oeil. Ils portaient tous le même « uniforme » : une écharpe de soie nouée autour de son cou, un pantalon à cloche et un bonnet incliné d’un côté auquel ils avaient fait coudre une lame de rasoir. Cette dernière leur permettait de laisser leur marque, de rendre aveugle leurs rivaux et plus généralement leurs victimes et naturellement de provoquer la terreur dans les rues.
Aujourd’hui, le nom « Peaky Blinders » a une véritable résonance et si en France nous les avons, pour la majorité, découverts grâce à la série éponyme de Steven Knight, à Birmingham tout le monde connait leur histoire. Ce que l’on sait moins, et qui est, encore aujourd’hui, difficile à mesurer c’est le nombre que comportait leur gang. Nous savons que Henry Lightfoot était l’un des premiers à être appelé « Peaky Blinders » mais pour les autres c’est un peu plus flou. Les membres étaient fidèles, loyaux, presque aussi dévoués à la cause du gang qu’à sauver leur peau. Plusieurs étaient aussi très jeunes car il n’était pas rare de voir les orphelins rejoindre la cause pour leur sécurité. Certains – comme on peut le voir dans les premiers épisodes – avaient à peine plus de 10 ans et étaient déjà connus des services de police pour meurtres à main armés. C’est le cas par exemple David Taylor, 13 ans emprisonné pour porter une arme à feu.
Pendant des années, Peaky Blinders a fait régner l’ordre et la terreur, puis, quand les familles ont commencé à quitter le centre ville, vers le milieu du 20ème siècle, la domination a commencé à décliner. Les rivalités se sont s’estompées par la distance géographique et le gang s’est donc doucement éteint. Toutefois, ils ont réussi à faire de leur nom une marque, une référence et surtout, une des meilleures séries du moment.
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