Pulp fictions à l’encre de Charley Gerardin
Le blackwork se situe au croisement de beaucoup de disciplines artistiques, comme la bande-dessinée, l’art contemporain mais également le cinéma. Le travail de Charley Gerardin illustre particulièrement ce côté touche-à-tout hyper créatif.
Ce tatoueur australien, résident du salon Third Eye Tattoo à Melbourne, vient parfois officier dans nos frontières, et tu vas vite aimer cette donnée quand tu vas voir ses tatouages.
Charley arrive à caser beaucoup de choses dans de petites vignettes. Ses tatouages rectangulaires, avec leur côté graphique, sont hyper percutants, surtout grâce à leur style minimaliste et sombre. Avec quelques lignes, l’artiste te raconte des histoires très modernes, qui incluent souvent des héros de films de Tarantino, des chats, de la cocaïne et, surtout, un paquet de petites pépées très déshabillées.
En effet, son portfolio ressemble à la version artistique et encrée d’un compte Instagram dédié aux selfies sexy. Grâce à ses compositions contrastées et malignes, Charley évite la censure et titille nos sens. Mais attention, ses héroïnes lascives peuvent s’avérer être des dures à cuire, armées et dangereuses … C’est le côté obscur de la drague internet, avec une touche de cynisme, de poésie et de septième art. Et donc, il passe quand près de chez toi ?
Tiens-toi au courant en suivant son compte Instagram http://www.instagram.com/charley_gerardin/
Jen Ripper
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