La double facette des USA dans les années 1960

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Luxe vieillissant contre désinvolture juvénile

Henri Dauman est un photographe peu connu du grand public, alors que sa vie pourrait faire l’objet d’un film. Echappant de justesse enfant à une rafle, il réussit à s’enfuir avec sa mère, mais pas son père qui fût déporté. Sa mère mourra quelques années plus tard de la faute d’une pharmacien lui ayant prescrit de la mort aux rats. Il trouva alors refuge dans le cinéma, de préférence américain et rêva d’un exil sur les terres de l’oncle Sam. En attendant, il apprit la photographie comme apprenti dans des studios de Paris. Il réalisa notamment la série The Savage Nomads Gang, dépeignant l’Amérique des années 1960 avec l’émergence de la jeunesse et ses codes et en face l’exil au soleil de la richissime classe bourgeoise.

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Et l’oncle Sam, son oncle rescapé de la famille, lui proposa de le rejoindre dans le Bronx quelques temps plus tard. Des petits emplois à la chaîne, il reprit néanmoins la photographie de presse pour un journal local, puis avec les années collabora avec Life, mais refusa un poste pour garder une entière liberté.

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Il a déjà photographié des grands noms comme Marylin Monroe ou Elvis Presley, mais également des inconnus, comme dans sa série The Savage Nomads Gang. En effet, dans les années 1960 aux USA, deux clivages sociaux se faisaient face. D’un côté, la bourgeoisie de New-York s’exilent l’été à Miami dans un luxe clinquant. De l’autre côté, les teenagers commencent à inventer leur propre code et vont devenir une frange à part entière de la population.

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