Je vois des gens qui sont chiants…

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Tu vas pas me saouler avec tes histoires !

En soirée, au bureau ou même à un premier rencard, on croise des gens chiants partout.  Et ils se divisent en plusieurs clan. 
chiant
On retrouve d’abord celui qui est bien trop heureux de rester dans sa petite bulle. Celui qui donne envie de bailler quand il raconte sa journée tout simplement parce qu’il ne change jamais rien à sa routine. Aucun charisme, une voix monotone… Surtout ne jamais lui demander « quoi de neuf ? » puisqu’il n’a rien essayé de nouveau depuis 1998. La conversation s’épuise rapidement vu qu’il répète en boucle la même anecdote qu’on trouvait déjà médiocre il y a deux ans. Ceux-là s’enferment dans leur existence confortable au point de refuser chaque opportunité de tester quelque chose de nouveau. Alors oui, il gagne en stabilité mais donne franchement l’impression de stagner.
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Pourtant, pas besoin d’être un aventurier ou un acteur hollywoodien pour être intéressant. Mais l’attitude que l’on prend face aux autres est capitale. Être intéressant s’est aussi savoir s’intéresser aux autres. Les « Moi Je » qui lèvent les yeux au ciel à chaque fois que quelqu’un prend la parole et rebondissent immédiatement sur quelque chose qui leur est arrivé à eux, sont désespérément barbant. Pour eux, ce sont les autres qui sont chiants. Tous les autres sans exception. Au lieu d’échanger normalement des idées, ils se lanceront dans un long monologue qui n’intéresse personne et quand il laisse enfin la parole, ils regardent fixement leur téléphone ou scrutent par dessus ton épaule pour chercher une nouvelle victime. Dans une conversation normale, on s’adapte au groupe et on ajuste sa façon de parler selon la situation. Pour eux, on est juste un bouche-trou en attendant qu’ils trouvent mieux.
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À l’opposé de cela, il y a ceux qui sont totalement stressés de ce que l’on pense d’eux. Les lèche-bottes qui sont toujours d’accord avec toi quoi qu’il arrive. On ne peut pas plaire à tout le monde et, à force de ne pas vouloir faire de vague, on en devient mortellement ennuyeux. Sans se transformer en quelqu’un de complètement buté, avoir son opinion propre et la défendre fait, quand même, plus évoluer le débat que de rester constamment en attente de voir ce qui va se décider sans nous.
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Et enfin, il y a celui qui adore se plaindre. Constamment en mode critique, rien ne va jamais pour lui. Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’il se complait dans ses problèmes. D’ailleurs, il passe bien plus de temps à exprimer son ressentiment qu’à chercher des solutions pour s’en tirer. Ceux-là se sont tellement enfermés dans leur négativité que quand on essaye de les aider, on se retrouve face à un mur de fausses excuses. Pas la peine de se plaindre devant eux, leur problème sera toujours le plus important et nous revoilà partis pour deux heures à les écouter s’apitoyer sur leur misérable sort. 
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En général, ceux qui nous emmerdent sont ceux qui ne s’intéressent à rien d’autre qu’eux-mêmes. Soit, ils ne savent pas se mettre à la place des autres, soit ils n’en ont rien à foutre. Ils ne voient le monde qu’au travers de leurs petites perspectives étriquées et nous bassinent avec leurs histoires sans jamais prendre le temps de s’intéresser aux autres. En gros, pour être intéressant, pas besoin d’être extraordinaire. Il suffit juste de s’ouvrir au monde qui nous entoure.
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