Almodovar, réalisateur espagnol, entre l’exubérance et la provocation !
Né dans les années 1950, Pedro Almodovar a vécu dans un petit village de la campagne de Castille La Manche, avant d’emménager à Madrid avec ses parents à l’âge de 16 ans. Il sait qu’il veut étudier et faire du cinéma. Mais le gouvernement de Franco, contrôlant la culture et les médias, avait fermée l’Ecole Officielle de Cinéma, où il comptait s’inscrire. Malgré la dictature asphyxiante, Madrid représente,à ses yeux , la culture, l’indépendance et la liberté.
Les débuts artistiques
Toujours aussi passionné par le cinéma, il décide de se former « seul ». Il trouve un travail stable dans la compagnie nationale espagnole du téléphone, où il va travailler pendant 12 ans, afin de gagner sa vie. A ce moment là, il est en contact direct avec la classe moyenne espagnole de l’époque, et découvre les drames et mystères de ce milieu urbain. Ce sont ces thèmes qui constitueront la matière de réflexion de la majeure partie de ses films.
En parallèle, il s’achète une caméra Super-8 et joue dans les pièces de théâtre du groupe Los Goliardos (Les Débauchés). Il tourne des court-métrages avec sa Super-8, et surtout fait parti d’un groupe méconnu de punk rock parodique nommé « Almodovar y McNamara » dont il est le leader. Le groupe sera très révélateur du mouvement artistique et culturel créatif espagnol « La movida » de la fin des années 1970.
Entre 1972 et 1978, Almodovar va réaliser quelques court-métrages, pas mal accueillis, dans le milieu underground. Notamment, en 1978, Folle…Folle…Folléme Tim ! dans lequel apparaîtra une de ses muses favorites.
Premiers films et le début d’une carrière
En 1980, le premier Almodovar sort et il s’appelle « Pepi, Luci, Boom et les autres filles du quartier ». La sortie du film coïncide avec le début de la démocratie en Espagne. Et le jeune réalisateur annonce d’ores et déjà la couleur. Son premier film est marqué par un ton libre, un goût pour les marginaux et pour les aléas sentimentaux/sexuels. C’est ce qui caractérisera la plupart de ses films.
La fièvre Almodovar commence progressivement à monter, malgré les critiques. Et elle finit par exploser, avec la sortie de son film « Femmes au bord de la crise de nerfs » en 1989, mettant en scène deux de ses muses : Carmen Maura et Rossy de Palma. C’est un film haut en couleur et explosif qui révèle l’excentricité d’Almodovar au monde entier.
La machine est lancée, le réalisateur sortira une vingtaine de films dont certains à gros succès. Notamment Tout sur ma mère (1999), Parler avec elle (2002), Mauvaise éducation (2004), Volver (2006)…
Almodovar et les femmes
Les femmes ont un rôle particulier dans le cinéma de Pedro Almodovar. Sublimées, mises au premier plan, les femmes ont le rôle principal dans la filmographie du cinéaste. Source d’inspiration, fortes, envoûtantes, Almodovar fait un éloge constant à la gente féminine dans chacun de ses films.
Et on voit bien dans Tout sur ma mère, l’omniprésence de la femme dans l’art et dans la vie du réalisateur. Pour Almodovar, la femme est le sexe fort et il ne cache pas son admiration. De la transgression sexuelle à l’instinct maternelle, le réalisateur dépeint la femme loin de tout stéréotype.
Place de l’identité sexuelle dans les films
Le cinéma d’auteur d’Almodovar se veut exubérant et provoquant. La marginalité se retrouve dans les personnages que le réalisateur met en scène. Le thème de l’identité sexuelle est souvent traité : l’homosexualité, la bisexualité, le travestissement, la transsexualité sont des sujets récurent et toujours traité de façon positive.
La relation parent-enfant
Avec la crise des modèles traditionnels des familles, Pedro Almodovar traite beaucoup la question de filiation entre enfant et parent. On voit la remise en question de la maternité, avec des nouvelles figures de maternité à travers des transsexuels qui deviennent mère. Le modèle familial apparaît toujours malmené, défaillant et ses films promeuvent une quête d’autres modèles familiaux possibles.
Finalement ce talentueux réalisateur a reçu de nombreux prix notamment des Goya, l’Oscar du meilleur film étranger pour Tout sur ma Mère, Le César du Meilleur film de l’Union Européenne pour Parle avec elle, et d’autres encore…
Le cinéma de Pedro est donc un art propre à la « Movida madrilena » (La movida est le fait quitter la ville de Madrid pour se fournir en haschich et rentrer le fumer). Des films imbibés de débauches sexuelles, de drogues mais aussi de musique et femmes. Marqués par un ton libre, un goût pour les marginaux, les aléas sexuels et sentimentaux.
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