Le graffiti se fait médiateur d’une pensée militante pour Da Cruz.
À Paris, le graffeur Da Cruz vaporise de la peinture à la bombe aérosol sans arrêt et tout le temps. Peu d’informations sont disponibles sur lui, mais ce que l’on sait déjà, c’est qu’il semble avoir comme quartier de prédilection celui de Belleville au nord-est de la capitale française. À différentes échelles, on découvre des pièces qu’il a peint sur des murs ou sur des baies vitrées, sur des groupes électrogènes ou dans des parkings. Ce à quoi on le reconnaît, c’est simplement son style pictural coloré, dynamique et ultra-cool ! Des contours unis dessinent les formes de visages stylisés qui nous rappellent étrangement l’art primitif et l’art maya ou encore aztèque. Les graffitis de Da Cruz sont construits de formes géométriques raides ou courbées qui se rencontrent dans l’espace du mur. Une fois les couleurs ajoutées, tout prend alors un sens !
Ce qu’on a aimé dans son travail est aussi la dimension militante qu’il apporte au graffiti. La plupart du temps, il semble travailler dans des espaces où la jeunesse de quartier se retrouve. Da Cruz pense à son prochain et tente d’éveiller les consciences avec l’art : « Make Love Not Walls » ou « Fuck le Front National » sont des phrases que l’on peut lire aux côtés de ses graffitis et autres illustrations au style épuré et narratif. Et pour ce qui est des espaces où il peint, on peut trouver ses réalisations au Centre Social et Culturel Rosa Parks dans le 19ème, sur les murs du quartier de Belleville, ou dans les banlieues.
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1 réflexion au sujet de « Da Cruz, un graffeur militant et combattant à Paris »