Quand l’art t’envoie en prison
En Azerbaïdjan, un graffiti politique sur une statue suffit à changer une vie. Et pas en bien. Bayram Mammadov et Giyas Ibrahimov, 22 ans tous les deux, sont derrière les barreaux depuis mai 2016. La cause ? Avoir posté sur Facebook la photo de leur tag sur le monument à la gloire du père du président. Résultat, en plus d’être emprisonnés, ils ont dû reconnaître, sous la torture, qu’ils détenaient de la drogue; l’excuse que les autorités cherchaient pour les condamner plus sévèrement encore. Aujourd’hui, l’un a pris à 10 ans de prison quand l’autre attend toujours sa sentence.
La faute à un président réélu en 2008 et 2013 grâce à des scores dignes de candidats soviétiques (on ne citera personne). On notera aussi qu’il est resté au pouvoir, en 2013, malgré un scrutin désigné comme non conforme par l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (l’OSCE, pour faire simple). Et qu’il est visiblement facilement irritable quand on s’attaque à son papounet.
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