Ce que vous ne savez pas sur Pablo Escobar

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Le narco-trafiquant le plus terrifiant a lui aussi, ses petits secrets.

Mais qui est donc ce grand gaillard dont la très cool série Netflix « Narcos » raconte la vie ? Pablo Escobar, le narco-trafiquant colombien le plus fortuné du monde entre 1980 et 1993 a vécu tant de choses, qu’on peine à croire en son humanité. Nous sommes partis à la pêche aux infos dans l’océan d’Internet en quête de scoop aussi surprenants que croustillants pour en savoir plus sur lui. Mais attention, la concierge peut être parfois dans l’escalier. 

Mignon comme un oignon.

Le vrai nom de Pablo Escobar, en entier, n’est pas Pablo Emilio Escobar Gaviria mais Pablo Emilio Escobar Bavaria. Comme la 8.6.

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Si vendre de la drogue, c’est mal, éduquer les jeunes, c’est bien.

Dans son élan de grand banditisme, Pablo Escobar était malgré tout doté d’altruisme et de conscience. Il était complètement contre la consommation de drogues et n’acceptait pas que l’un de ses bras droits consomme de la cocaïne. Si bien qu’il a construit des stades de foot dans les banlieues afin que les jeunes ne se laissent pas enrôler dans la vente de drogue.

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Pablo et son fils devant la Maison Blanche.

Comment gagner le respect des autres en 2 leçons ?

Il a pris la main sur Medellin en réussissant à vendre 14 kg de cocaïne à l’ancien baron de la drogue, Fabio Restrepo. Après avoir réussi sa « mission », il prouve sa détermination en l’assassinant quelques semaines plus tard. Et hop, ça, c’est fait.

Les nouveaux riches existaient déjà.

En 1987, le magazine de finance américain Forbes classe la fortune de Pablo Escobar au 7ème rang, celle-ci atteignant l’impressionnant montant de 30 milliards de dollars. D’ailleurs, sa fortune colossale lui a permis de s’offrir un bel espace de vie d’une superficie de 22 kilomètres carrés qu’il a appelé « The Hacienda Napoles ». Il avait un zoo où vivaient tous les animaux possibles et imaginables, et une statue à son effigie au centre d’une trop grande fontaine. Parmi beaucoup d’autres objets toujours plus chers.

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Il aurait pu boucher le trou de la Sécurité Sociale.

En 1980, le cartel de Medellin dont Pablo Escobar fut l’heureux chef, faisait transiter pas moins de 15 tonnes de cocaïne par jour dans l’ensemble des États-Unis. Soit l’équivalent de 420 millions de dollars par semaine. Au calme.

Un avenir pas tout tracé.

Avant de se lancer dans le trafic de drogue, il pensait plutôt à commercialiser des haricots rouges. À cette époque, les haricots étaient une manne financière pour les producteurs, victimes d’un pic de consommation des légumineuses dans les fajitas.

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Tout ça, rien que pour lui. Le veinard.

La traque de Pablo Escobar a duré 18 mois, et a nécessité 2 000 policiers et militaires. Manque de bol pour lui, il s’est fait attrapé à cause d’une simple conversation téléphonique avec son fils. Sa famille était ce qu’il avait de plus cher, et a pris beaucoup de risques pour elle… En 1992, 6 662 personnes ont trouvé la mort dans des affrontements à main armée, 1 292 cadavres n’ont jamais été identifiées, et 967 habitants ont été portés disparu à Medellin.

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La main mise sur tout une ville et une économie.

Dans la ville qu’il contrôlait, le baron de la drogue possédait sa propre société de taxi afin de garder un oeil 24h/24, 7 jours sur 7, sur les entrées et sorties des gens. Le slogan de Pablo Escobar était « plata o plomo », qui signifie « l’argent ou le plomb ». Autrement dit, si tu payes pas, je te défonce.

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Il avait aussi pour ambition de devenir président.

Et pourquoi pas sur les chaussettes aussi, oui ?

À force de faire passer des tonnes et des tonnes de cocaïne du Mexique à la Floride à l’aide de petits avions, la police a renforcé ses troupes, obligeant les trafiquants à élaborer de nouvelles techniques toujours plus rusées pour arriver à leurs fins. Résultat : les hommes de Pablo auraient, pendant un certain temps, trempé des jeans dans un liquide contenant de la cocaïne. Les revendeurs n’ayants plus qu’à traiter le pantalon de façon à en extraire la drogue. Respect.

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