Japon : vous reprendrez bien un peu de techno ?

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Parlons bien, parlons peu : qu’en est-il de la techno et l’electro venues du Japon ?

On vous parle souvent du Japon, car il nous fascine chaque jour un peu plus.
Sa culture, ses habitants, ses traditions, et ses créations toujours plus avant-gardistes font de ce pays une sorte de Terre mystique, si loin de nous mais en même temps si attirante. Cette fois-ci, c’est vers la musique électronique et plus particulièrement la techno que l’on vous invite à jeter un coup d’oeil ! En plus, la semaine du 3 avril lui est dédiée sur le site référent en techno Resident Advisor, avec le hashtag #RAJapanWeek où l’on n’oubliera pas de farfouiller tout au long de cette semaine.

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Ken Ishii

Le week-end du 1er avril à Paris, le japonais Ken Ishii était l’invité spécial de la Maison de la Culture du Japon pour une représentation musicale au cours de la soirée intitulée Tokyo Hit. Pour la deuxième fois, l’électronique nippone est aux platines de cette soirée qui avait déjà ramené du beau monde curieux de nouvelles têtes ! Et si Ken Ishii était le spécial guest, c’est car il est aujourd’hui connu et reconnu comme la référence de la techno asiatique avec des débuts faits en 1990 pour gravir les échelons et se placer comme producteur et DJ qui tue tout. Sa musique saccadée et énervée respire la robotique et l‘avant-garde.

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A. Mochi

On continue dans l’énervé avec A.Mochi, l’heureux élu du grand Len Faki qui l’a invité gentillement sur son label Figure. Rien que ça. C’est avec son remix de Death By House (Len Faki) qu’il se fait entendre et parvient à gagner le titre de premier artiste japonais a avoir des tracks dans le top 10 des ventes techno sur Beatport. Et le voilà qui joue au Berghain, au festival Nordik Impakt, à Los Angeles, à Taïwan, en Chine et encore un peu partout dans le monde.

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Ryo Murakami

On se détend avec de la techno influencée par l’expérimentation sonore. La musique de Ryo Murakami sonne comme un chant grave et sombre dépourvu de fioritures. Sur son label Pan qu’il fonde, il se donne pour objectif d’aider les artistes émergents de la scène musicale japonaise, peu connue du reste du monde. Son dernier album Depth of Decay sorti en 2013 est à écouter sans plus attendre au fond de son lit, les yeux fermés, en mode méditation… 😉

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Ryo Murakami

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STEREOCiTI

Le petit protégé de Mike Huckaby a rencontré le début du succès en 2007, lorsque la légende de Détroit citée précédemment l’a invité a joué quelques minutes dans son émission radio. Dans les années 2000, STEREOCiTI est DJ résident du club mythique de Tokyo, le Maniac Love. Puis il sortira un premier EP intitulé Citifunk EP dont le succès le motivera à bosser corps et âme sur Kawasaki, son premier album qu’il sort en 2011 sur Mojuba, son propre label. Lost Land sort en 2016, et prouve encore une fois aux Européens que les japonais sont bien là avec des morceaux mêlant sonorités rétro, dance et légères. 

Ryuichi Sakamoto

On finit avec une touche de douceur ? Allez ! Ryuichi Sakamoto est originaire de Tokyo, et est plus polyvalent qu’un stagiaire de 25 ans. Il est un auteur, compositeur, acteur et producteur dont vous avez sûrement déjà entendu les morceaux sans savoir de qui ils étaient. Il a notamment composé la musique de plusieurs films comme Furyo, Le Dernier Empereur, Femme Fatale de Brian de Palma, et pour Pedro Almodóvar. Ah ! C’est aussi le compositeur du thème de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 1992 à Barcelone. Que dire de plus sinon qu’il manie à la perfection la mélodie d’un piano et des instruments à vent ?

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Sakamoto

 

Le Japon n’a pas fini de faire ses preuves !

Elisa Barbier

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