Ce que vous ne savez pas sur Larry Clark

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Réalisateur, acteur, scénariste, producteur, photographe…

– Larry Clark et le sexe comme inspiration

La jeunesse débridée, c’est ce qu’il préfère. Entre des skaters qui s’injectent leurs propres substances, des couples en plein ébat et des armes, nombreux sont les éléments que l’on retrouve sur la majorité de ses photos. Insidieux pervers ? Il s’immisce dans l’intimité de ses modèles de façon presque intrusive.

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– Le prix de ses photos ? 100 euros pièce

C’était en décembre dernier. À Paris. Tous ses clichés mis en vente au même prix dans une galerie parisienne. Leur point commun, outre leurs dimensions (9×13, puisque tu demandes), c’est leur origine. Toutes prises sur le tournage de ses différents films. Kids, Bully, Ken Park, Wassup Rockers et The Smell of Us, entre 1995 et 2014. Renouvelé chaque jour sur place, le stock de clichés mis en vente était un souvenir mis à disposition de ses fans.

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– Un cinéaste fort de (seulement) deux récompenses

Pour Marfa Girl en 2012 et Another day in paradise en 1999, en dépit de 16 nominations en 20 ans de carrière. Une faible reconnaissance de la part de ses pairs peut-être due à la dureté des sujets abordés.

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– Il a déjà été victime de son sujet de prédilection

La mairie de Paris, en 2010, avait interdit sa rétrospective aux mineurs. Son style vrai et sans fard a certainement dérangé et les parisiens ont alors préféré éviter la polémique que le milieu chrétien de la capitale n’aurait pas manqué de faire jaillir.

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– Un de ses films financé grâce au crowdfunding et tourné en partie grâce à un téléphone portable

The Smell of Us, sorti en 2014 et réalisé avec des comédiens débutants, n’aurait peut-être jamais vu le jour sans le soutien des fans de l’américain. Une façon de rendre hommage à la jeunesse, comme il a toujours cherché à le faire. Filmé devant le palais de Tokyo et le Musée d’art moderne de Paris, le film n’utilisait pas de procédés filmiques classiques. Enfin pas que. Car s’il a bien utilisé des caméras « normales », Larry Clark s’est également servi d’un téléphone. Une façon de se sentir plus proche des jeunes qu’il filmait ? Non, c’était surtout lié à un des personnages, joué par Maxime Terin, qui filmait tout et tout le monde constamment. Plutôt que de lui faire filmer lui-même (Maxime avait 16 ans sur le tournage), Larry Clark s’en est chargé.

– Lukas Ionesco garde un mauvais souvenir de lui

S’il recroise Larry Clark, Lukas Ionesco a déjà prévenu qu’il lui dirait « Fuck you ». La faute à l’une des dernières scènes tournées pour le film, qui a vu le réalisateur dégénérer. Il a subitement repris la clope et l’alcool après des années d’abstinence, et s’est mis à en demander toujours plus à ses acteurs. Ce qui a fait dire à Eva Ionesco, actrice et mère de Lukas, que Clark était un « pédophile ».

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– Toujours à propos de The Smell of US : la fin du film était grandement improvisée

Un peu colérique, Larry Clark a viré trois de ses acteurs, dont le rôle principal, en plein milieu du tournage. Et à cause de ça le scénario a changé de nombreuses fois, jusqu’à en arriver à une forme d’improvisation, d’après deux des acteurs.

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Et si après tout ça tu ne le connais toujours pas, tu peux en apprendre plus ici.

Pierre Antoine BOIVENT

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