Des graffitis bariolés d’artistes du monde entier
« Marking Georgetown » marque le début d’une longue histoire d’amour entre le street art et Georgetown, ville de la petite île de Penang en Malaisie. Cette exposition artistique de 2009 rassemble 52 structures d’acier à travers la ville pour raconter son histoire. Elles représentent des périodes, des événements notoires ou même d’illustres personnages comme Jimmy Choo, qui est né et a grandi à Georgetown.
Un événement entrainant un autre, Georgetown accueille en 2012 un festival de street art, où l’artiste lithuanien Ernest Zacharevic est invité à venir peindre dans le cadre du projet artistique « Miroirs de Georgetown ». Ses œuvres interagissent avec le mobilier urbain créant des installations de street art indévissables. Elles inscrivent également la ville comme un repaire pour les adeptes des graffitis et attirent d’autres artistes à investir les murs de Georgetown, comme les 3 artistes locaux Vincent Phang, Yong Li Chuan et Ang Zu He qui ont peint la façade du 118 Hotel Macalister.
Deux ans plus tard, plusieurs artistes internationaux, tels que l’Allemand Karl Addison, le Malaisien Kenji Chai, l’Américain Mr Troll et encore une fois le Lithuanien Ernest Zacharevic, sont invités à Georgetown à l’occasion du festival international de street art Urban Xchange. Le street artist argentin Martin Ron y dépose une création grandiose et inoubliable, une ode à la nature sous marine intitulée « Man & Turtles ».
Armenian Street regorge d’une multitude de graffitis bigarrés où l’on peut apercevoir notamment certaines œuvres d’Ernest Zacharevic. D’autres street artists ont également fait de Georgetown leur terrain de jeu. L’artiste japonais Takayuki Miyazono raconte l’histoire d’un mythe d’Okinawa le long d’un mur. WK Setor, artiste de Kuala Lumpur, lui s’est carrément installé à Penang depuis plusieurs années. « I want Pau » est certainement son œuvre la plus connue, peinte sur le mur d’une boulangerie. Simon Tan, artiste local, peint des personnages aux grosses têtes hilares. À chacun son style à Georgetown.
Manon
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1 réflexion au sujet de « À Penang, le street art prend vie »