Les coréens, citoyens de seconde zone repliés dans leurs ghettos
Repliés sur eux-mêmes dans certains quartiers de la capitale japonaise, la seconde diaspora la plus importante du Japon (environ 500 000 personnes) rencontre des difficultés d’intégration et un rejet discriminatoire de la part des nippons. Difficile de trouver un parfait équilibre entre un profond respect pour les racines du pays natal et un fort désir de passer inaperçu, surtout quand on est coréens…
Alors que certains japonisent leurs patronymes et se font naturaliser au fil des années, d’autres ne souhaitent pas cacher leurs origines. Les nord-coréens se sont façonnés une vie à leur image, en fondant leurs propres entreprises, commerces et écoles. Les enfants sont scolarisés dans des établissements nord-coréens à Tokyo. A première vue rien ne diffère, sauf les manuels d’histoire insistant sur la colonisation de la Corée par le Japon, et les portraits des pères fondateurs sur les murs.
Le mythe de la pureté ethnique perdure au pays du Soleil-Levant, et les exilés, tels les coréens seront toujours considérés des citoyens de seconde zone. Pourtant, le Japon ordonna la déportation en masse de coréens contraints au travail de force dans des usines pendant la seconde guerre mondiale.
Depuis, les relations ne se sont jamais améliorées entre le Japon et les deux Corées. L’épée de Damoclès de l’arme nucléaire enlise les relations géopolitiques. De plus, des tensions s’amplifient sur la question de la revendication des îles Takeshima dans la mer du Japon. Enfin, le rôle des femmes de réconfort n’a jamais été réglé. Le Japon refuse un quelconque dédommagement à l’égard des femmes sud-coréennes condamnées à se prostituer par l’armée japonaise pendant la guerre.
Si jusqu’alors la discrimination n’était pas punissable, le groupe d’extrême droite le plus virulent, Zaitokukai, a été jugé à verser douze millions de yens suite à leurs propos. En effet, cette milice défilait dans les quartiers coréens en scandant « Coréens, pendez-vous ! ». Un problème épineux, embourbé par les années, qui ne risque pas d’être réglé de sitôt.
Solenn Cordroc’h
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