On a remarqué que vendre de la drogue, c’était un peu comme vendre des tapis.
En France, le marché de la drogue représente un gain d’environ 2,5 milliards d’euros par an. Selon un article du Figaro, un revendeur de rue gagnerait entre 4500 et 10000€ par an ; et un semi-grossiste 250 000 à 550 000€ par an. On vous laisse imaginer le salaire moyen d’un grossiste… De plus, entre 6000 et 13000 personnes vivraient du trafic de drogue en France. Pour une pratique illégale, c’est pas mal ! Et ce ne sont pas les techniques de vente qui manquent.
D’une manière générale, vendre de la drogue ressemble en de nombreux points à la gestion d’une entreprise des plus classiques. Il faut se fournir en matière première, trouver un carnet d’adresse, satisfaire ses clients, les fidéliser et en gagner de nouveaux. Et oui, ce n’est pas pour rien que le cartel de Medellin géré par le mythique Pablo Escobar entre 1980 et 1990 au Mexique était considéré comme l’entreprise la plus rentable de la décennie ! Il avait plutôt bien flairé l’affaire, le petit… Si bien qu’en 1987, Forbes le classe au 7ème rang des fortunes mondiales, avec un pactole de quelques 25 milliards de dollars. Bref, on en conclut que pour dealer, ca peut être utile d’avoir fait une poignée d’études de commerce.
Vendre de la cocaïne ou de l’héroïne (on n’oublie pas le LSD, le crack, la meth, la MDMA, l’XTC, et le cannabis), c’est tout simplement vendre un produit à des clients. Mais comme tout type de commerce, celui de la drogue est dépendant de l’offre et la demande, et se doit de faire face aux potentielles fluctuations du marché ; à savoir la qualité du produit et son tarif, la concurrence, les modes liées à la consommation, les processus d’achat, etc. Le dealer doit s’adapter pour continuer à manger.
Le secteur Trend de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) a notamment mis en lumière un changement de taille : ce ne sont plus les consommateurs qui se déplacent chez les revendeurs pour se procurer des petits pochons, mais les dealers qui viennent à eux. Il suffit d’envoyer un SMS pour qu’un mec en scooter débarque avec deux grammes de coke en bas de chez soi, évitant que chacun d’eux se fasse choper. Cinq minutes suffisent, et c’est reparti pour quelques kilomètres en direction d’un autre client, jusqu’au bout de la nuit. En gros, c’est de la livraison à domicile.
Si la drogue est généralement aujourd’hui vendue de cette manière, l’information circule à l’aide de textos ou de messages codés sur Messenger identiques à ceux répertoriés par Trend : « Nouvelle came, de la pure, bon prix, ramène moi des clients je te fais un prix » ; « Juste pour te dire que je suis dispo à partir de mtn et toujour avec un champagne top quality » ; « 60 euros le gramme et 70 euros les 2 ». Parfois, certains sniffeurs bien entraînés reçoivent plus de cinq SMS dans la semaine, voire le double durant les périodes de fêtes (surtout Noël !). Difficile donc, pour ces padawans d’Octave Parango (99 francs) de ne pas être tenté… ! Les dealers n’ont que faire d’enrôler les plus faibles car ce qui compte pour eux est de ramener du bize. On voit donc de nombreuses personnes dépendantes réellement galérer à s’éloigner de la drogue et parfois obligées de déménager et de changer de numéro de téléphone.
SI la capacité des vendeurs (de tapis, de téléphones ou de cocaïne) à s’adapter aux clients et au marché est remarquable, nous, on constate surtout que le bonheur des uns fait le malheur des autres.
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À lire : « Sur le marché de la drogue, le client est roi » du Monde
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