Beauté sauvage du lac Magadi

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Entre ciel et terre, des photos capturent la splendeur de Magadi

C’est lors du tournage du film Voyageur du ciel et de la mer qu’Aurélien Gallier s’est rendu au Kenya pour suivre les pélicans blancs en plein vol. De ce voyage, il rapporte une série de photos prises avec son argentique du lac Magadi et de ses rives.

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« Magadi » signifie « soude » en swahili. Le lac kényan, qui se situe à 120 km au sud de Nairobi, proche de la frontière tanzanienne, est le plus alcalin de la région. Il contient une exceptionnelle concentration de soude caustique, produite par la transformation des sédiments au contact des eaux de ruissellement et des laves en fusion sous le lac. Le sel lui donne une teinte rosée, découpant le paysage vu du ciel. Ceinturé de hautes montagnes vertes et de collines étagées, le lac Magadi partage son habitat avec des paysages lunaires.

Son écosystème particulier attire de nombreux oiseaux, tels que les flamands roses, les aigrettes, les pélicans blancs ou encore les marabouts, venus se nourrir d’algues au fond du lac. Sur le rivage, zèbres et girafes ont une immense plaine pour cavaler en toute liberté. La faune a bien changé, puisque avant de s’appeler Magadi, le lac aurait pu porter le nom de « Maji mpole », signifiant « eau douce » en swahili. À l’époque, des hippos et crocos peuplaient les eaux du lac.

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La région chevauchant le Kenya et la Tanzanie est un territoire du peuple Masaï. Traditionnellement nomades et bergers, les Masaï construisent des villages temporaires, appelés « manyattas ». Les maisons sont bâties en cercle avec des branchages recouverts de bouse de vache et de boue. Ces villages leur permettent de rassembler leurs troupeaux la nuit pour les protéger des prédateurs.

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Au sud-ouest de Magadi, une série de sources d’eau chaude d’environ 45°C alimente le lac. Le mélange de soude et de sel, déposé à mesure que l’eau s’évapore, crée une sorte de dentelle blanche sur les rives. Mais l’abondance de soude peut constituer un danger pour la nature. Quand il ne pleut pas assez, le lac s’assèche et l’eau se transforme en une épaisse gelée de soude qui se cristallise autour des pattes des poussins de flamands roses. La seule manière de les sauver est l’intervention des équipes du Service des parcs nationaux.

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