Voici l’histoire de mon tout premier rendez-vous avec la Normandie.
On part en voiture, dans laquelle je me sens plutôt à l’étroit, les fesses coincées entre deux potes. Étant une warrior du coivoiturage, plus rien ne me fait peur. Personnellement, je ronfle dès que je me pose dans une voiture, alors je suis sûre que le voyage passera plutôt rapidement. L’autoroute est un peu moche, tout comme les stations services et autres restaurants à grillades et frites surgelées d’un gris à en tuer des mouches.
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Ah, ce tunnel au-dessus de l’autoroute qui porte les couleurs du drapeau français non sans majesté… Qu’en dire ? Étrangement, le point de fuite forme un triangle. Drapeau français. Triangle. Illuminati. Ohla, je rentre vite dans la voiture pour me jeter dans les bras de Morphée, les trajets me dépriment vraiment trop. Environ 3 heures de route plus tard, nous voilà arrivés sur la terre des Normands, là où la densité de population tape à du 116 habitants par kilomètre carré. On est loin de Paris, où ça tourne plus à du 21 000 habitants au kilomètre carré.
JE RESPIRE !
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Passage obligé au supermarché, car si la Normandie est autant peuplée que la Lorraine (RPZ), ce n’est pas la vinasse qui manque, ni tout autre boisson plus ou moins alcoolisée dont nous avons prévu de nous délecter ces prochains jours ! Amen, il y a du Fitou. Que serait ma vie sans le Fitou ? Pour le moment, j’aime bien la Normandie.
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Miam, du gras, du fromage, du gras et de la patate. Et du Fitou. Tout va bien.
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Le ventre plein de vin rouge à la patate, au coin du feu, je réalise que je suis ENFIN en vacances, expresses certes, mais j’y suis ! La découverte des terres normandes est, de surcroit, une satisfaction supplémentaire. Ah, comme on est poseyy !
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14:00, on émerge presque tous synchrone, et personnellement, je transpire l’oignon et la raclette. Menfou, je suis en Normandie. On va se balader dans les ruelles pavées qui me font penser à la rue Montorgueuil, en beaucoup moins bruyant. Mh…On aura beau dire, c’est quand même cool d’entendre les oiseaux chanter -non, ce ne sont pas des pigeons-.
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Petit arrêt devant une grosse maison. C’est tout, juste une grosse maison.
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Retour à la maison, pour faire péter la côte de boeuf à midi ! Seulement, tout le monde ne semble pas être conscient que j’ai troqué la viande contre le duo boulgour/quinoa. Merde.
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Marre de voir la vachette d’Intervilles dans mon assiette, je m’en vais en courant voir la plage et me recueillir devant le cabanon de Clint Eastwood. Au moins, lui, il me comprend et ne parle pas. Chut, j’écoute le bruit de la mer….
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Un peu plus calme que je suis, je tombe nez-à-nez avec le casino bébé !!! Mieux vaut vous épargner la suite, trop de champagne pétillant de vices…
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Et merde, encore du jambon partout. Heureusement que mes yeux distinguent la silhouette apaisante d’une bouteille de vin blanc sec qui n’attendait que moi. Nous sommes repus, bourrés, et prêts à rentrer demain dans le brouillard pollué de Paris. Au fait, la raclette c’est normand?
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Voilà, j’ai passé un week-end en Normandie.
Merci à mon humble, honorable, merveilleuse et vieille colocataire grâce à qui j’ai pu voyager tout en restant sur mon canapé.
Prochaine destination : BERLIN !
Vive la Normandie & la Lorraine
<3
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