Des employés de maison maltraitées à Hong Kong
Couverte d’hématomes sur l’ensemble du corps, Erwiana Sulistyaningshih, est rentrée dans son pays d’origine, l’Indonésie, le 10 janvier 2014. Employée comme domestique à Hong Kong, elle a subi maltraitance et torture par sa patronne, femme de 44 ans, condamnée à 6 ans de prison. Une réalité portée publique, mais bien trop souvent cachée de femmes « bonnes à tout faire » souffrant dans l’ombre.
Hong Kong compte environ 300 000 domestiques, majoritairement originaires des Philippines ou d’Indonésie. Face au manque d’emploi, les exilées, le plus souvent des femmes diplômées, prisent l’ancienne colonie britannique pour son libéralisme, ses nombreuses agences de placement dans des familles, et ses salaires élevés (environ 400€ par mois, soit plus que dans leur pays natal). Pour ces raisons, elles quittent mari et enfants et se sacrifient en travaillant d’arrache-pied pour assurer à distance un meilleur avenir à leur famille, en envoyant un peu de leur argent amassé.
Cependant, leur espoir d’une meilleure vie tourne rapidement au cauchemar. Une fois sur place, elles désenchantent. Privées de leur papier d’identité, sous-alimentées, contraintes à ne dormir que quelques heures par nuit sur une latte de bois, et ne devant pas compter leurs heures, leur seul moment de liberté est leur jour de repos le dimanche.
D’objets invisibles la semaine chez leur employeur, elles deviennent sujettes en l’espace d’une journée de l’espace public. Tandis que les indonésiennes se retrouvent au parc Victoria, les philippines investissent le quartier financier de Central. Unies et solidaires en cet unique jour de repos, elles discutent, s’adonnent à des activités de loisirs et s’amusent un peu jusqu’au couvre-feu de 20h et le retour dans les familles. Certaines préfèrent assister à la messe célébrée en philippin, ou s’accordent des moments de pause dans un centre commercial pour envoyer de l’argent par courrier ou acheter des produits importés des Philippines.
Certains dimanches sont plus militants. Les femmes brandissent alors insignes et panneaux pour faire valoir leurs droits. Violentées et réduites au rang d’esclave, très peu n’osent porter plainte. Les militants des droits de l’Homme ont d’ors et déjà essayé maintes fois d’alerter le gouvernement sur ces abus, mais la seule réponse obtenue a été la passivité et non prise en compte de ces femmes, qui clament plus de droits et leur intégration dans la société.
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